Une nouvelle hausse des prix des carburants se profile

Le gouvernement considère que "l'application des mesures visant à plafonner les prix n'est pas urgente".

Le gouvernement considère que l'application des mesures visant à plafonner les prix n'est pas urgente. . DR

Revue de presseKiosque360. Compte tenu de la hausse des cours du pétrole à l'international, les opérateurs s'apprêtent à répercuter la hausse sur les prix à la pompe. L'augmentation prévue est de 50 centimes pour le gasoil et de 20 centimes pour le super.

Le 11/10/2018 à 22h21

Une hausse des prix à la pompe est à prévoir, annonce L'Economiste dans son édition du 12 octobre. En effet, selon le quotidien, la flambée du cours du pétrole à l'international devrait inciter les distributeurs à augmenter leurs prix. «Les augmentations pourraient intervenir à partir du lundi 15 octobre», précise le journal qui ajoute que celles-ci devraient être, en moyenne, de 50 centimes pour le gasoil et 20 centimes pour le super. La hausse paraît donc «inévitable», sachant que le prix, en France, atteint 1,7 euro le litre.

Il faut dire que les prix du brut dépassent, depuis septembre, les 80 dollars. On pourrait même «franchir la ligne rouge» au quatrième trimestre, pour atteindre les 100 dollars le baril. L'Economiste évoque plusieurs raisons, dont la chute de la production vénézuélienne et les sanctions américaines contre l’Iran.

Le journal estime d'ailleurs que cela impactera les importations des produits énergétiques qui affichaient, en août déjà, une progression de plus de 19% à 53,7 milliards de dirhams. Le consommateur ne sera pas en reste, lui «qui s'attendait au plafonnement du prix des produits pétroliers après le tollé suscité par le rapport de la commission parlementaire». Un mécanisme qui «risque de ne jamais voir le jour car l'Etat, quand les prix exploseront, sera interpellé comme responsable et les consommateurs demanderont un soutien et donc des subventions». Ce qui remettrait en cause la libéralisation.

Toujours est-il que le plafonnement du prix ne peut être appliqué que durant une période de six mois renouvelable une seule fois. Il devait être mis en place pendant une période transitoire, le temps d'arrêter «une nouvelle structure des prix».

Par Rachid Al Arbi
Le 11/10/2018 à 22h21