Les journaux arabophones résistent

La presse est-elle vouée à disparaitre?

La presse est-elle vouée à disparaitre? . Le360

Les derniers chiffres de l'OJD le confirment : La presse écrite marocaine va mal. En dehors des titres arabophones, les lecteurs se font de plus en plus rares.

Le 25/04/2013 à 14h58, mis à jour le 27/04/2013 à 00h10

La presse papier marocaine va mal. Les derniers chiffres de l'Organisme de justification de la diffusion (OJD) confirment cet état de fait. A en juger par ces chiffres, la majorité des journaux et des magazines ont connu une baisse de leurs ventes au titre de l'exercice 2012. Trois quotidiens arabophones Al Massae (108.000 exemplaires), Assabah (65.000 exemplaires) et Akhbar Al Yaoum (29.000 exemplaires) occupent le haut du tableau. A noter que seuls ces trois quotidiens ont réussi à maintenir le cap des ventes, tandis que les journaux partisans n'arrivent toujours pas à faire face au recul de leur diffusion. Ainsi, le quotidien istqlalien Al-Alam a atteint une moyenne de 8.000 exemplaires vendus, suivi de Al-Itihad Al-Ichtiraki (7.000 exemplaires) et du quotidien du parti Attajdid (3.000 exemplaires)des magazines arabophones, Al-Ousboue vient en premier lieu avec 37.000 exemplaires, suivi du magazine sportif Al-Mountakhab (24.000 exemplaires).Où sont passés les lecteurs ?Du côté de la presse francophone, Le Matin du Sahara occupe toujours la première place avec 23.000 exemplaires. La presse spécialisée a réussi à maintenir le cap à l'instar de L'Economiste (19.000 exemplaires). Pour les hebdomadaires, Telquel a atteint de 17.000 exemplaires, tandis que La Vie Eco a réalisé une moyenne de ventes de 15.000 exemplaires. Quelle lecture faut-il donner à cette tendance baissière des ventes de la presse marocaine ? Parmi les explications mises en avant par des éditeurs, les contraintes liées à la distribution. 

Par Housni Athar
Le 25/04/2013 à 14h58, mis à jour le 27/04/2013 à 00h10