Guinée: mise en place d’une cellule de crise après la mort de trois soldats au Mali

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Le gouvernement de la Guinée a annoncé ce vendredi 12 février, la mise en place d’une cellule de crise au ministère de la Défense nationale après la mort de trois casques bleus guinéens à Kidal dans le nord du Mali. Le contingent guinéen au Mali compte 850 hommes.

Le 12/02/2016 à 18h09

Selon le gouvernement guinéen qui cite un bilan provisoire l’attaque des islamistes contre les positions guinéennes à Kidal a fait 3 morts et plusieurs blessés.

Cette attaque «combinée à la roquette et à la camionnette piégée» est intervenue très tôt ce vendredi à 6h30 du matin, précise le communiqué émis par les autorités.

C’est la deuxième fois que des militaires de nationalité guinéenne engagée dans la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) à Kidal, au Mali, sont pris pour cibles par des forces hostiles dans cette zone.

On rappelle qu’en novembre, un assaut similaire avait coûté la vie à deux casques bleus guinéens.

Par la suite, la hiérarchie militaire avait réaffirmé la détermination du Bataillon «Gangan» à ne céder ni à la peur, ni à la panique. «Les forces de défense et de sécurité guinéennes restent plus que jamais mobilisées et vigilantes afin d’assurer la protection des populations et de leurs biens», affirmait le ministre de Délégué à la défense.

Le Bataillon Gangan compte environ 850 hommes. Le Gouvernement guinéen a rappelé que les soldats guinéens resteront engagés aux côtés de l’armée malienne et des forces des Nations-Unies avec lesquels ils accomplissent avec courage et efficacité cette mission pour consolider la souveraineté du Mali et lutter contre les groupes terroristes.

Par Ougna Elie Camara
Le 12/02/2016 à 18h09