Mali: les dossiers urgents d’IBK en 2016

Le président malien Ibrahim Boubacar Keita (IBK). 

Le président malien Ibrahim Boubacar Keita (IBK).  . DR

Revue de presseDans la presse malienne, l’heure est au bilan de l’exercice 2015 du président Ibrahim Boubacar Keita (IBK). D’autres supports, comme «Info Sept», se penchent déjà sur les défis qui attendent le chef de l’Etat malien en 2016.

Le 28/12/2015 à 19h45

 

Après deux ans et trois mois passés à la tête de l’Etat malien, le bilan du président IBK est diversement apprécié dans la presse malienne. Chez les journaux privés, nombreux se plaisent à rappeler les «promesses non tenues» du candidat élu à la magistrature suprême en 2012.

C’est le cas du journal «Info Sept», pour lequel certaines de ces promesses non tenues constituent encore des «priorités» pour le peuple malien. Dans un article consacré aux dossiers urgents du président, «Info Sept» liste «sept grands chantiers qui attendent IBK».

«Le premier chantier est celui de la paix et de la réconciliation nationale : il est à construire entre toutes les filles et tous les fils du pays sans distinction de race, d’ethnie, de confession et d’obédiences politiques», indique la publication.

Le deuxième est lié à la «la sécurité des personnes et de leurs biens», car les attentats qui se succèdent dans le pays, et jusque dans la capitale Bamako, commencent à inquiéter aussi bien les nationaux que les étrangers. Mais plus important encore, renchérit le journal, c’est le «troisième chantier», relatif à la lutte contre la corruption et la délinquance financière : «Il est le plus grand et le plus attendu», tonne «Info Sept».

Le quatrième chantier est lié à la réduction des charges de prestige des institutions. Le journal observe que: «Au Mali, les institutions qui sont censées défendre les intérêts économiques et moraux de la Nation, sont malheureusement celles qui engloutissent le plus le peu de [leurs] maigres ressources au détriment des grands projets de développement».

Après le cinquième chantier concernant «la relance économique et la création de richesses», le journal termine son listing par la nécessité de créer des emplois dans ce pays où le chômage des jeunes est endémique.

Par Abdelkrim Sall
Le 28/12/2015 à 19h45