Mauritanie: une mission du FMI à Nouakchott

Dans le cadre des consultations entre les autorités mauritaniennes et le Fonds monétaire international (FMI) au titre de l’article 4 des ses statuts, une mission de l’institution conduite par Mercedes Vera Martin, séjourne depuis lundi à Nouakchott.

Les discussions entre l’équipe du FMI et les autorités mauritaniennes portent sur les résultats macroéconomiques enregistrés par la Mauritanie au cours de l’année 2015 et les perspectives d’évolution à court terme.

Les consultations au titre de l’article 4 des statuts du FMI ont lieu régulièrement entre l’institution financière et les pays membres, dans l’objectif de procéder à une évaluation de la situation macroéconomique des Etats.

Ainsi, la délégation du FMI rencontrera les plus hautes autorités politiques, les responsables des départements ministériels au cœur de l’économie (ministère des Affaires économiques et du développement, ministère des Finances, Banque Centrale de Mauritanie-BCM) pour dégager les perspectives macroéconomiques à moyen terme, les politiques économiques et réformes structurelles à mettre en œuvre en vue d’atteindre les objectifs définis.

La précédente du FMI, conduite par Mercedes Vera Martin, avait séjourné en Mauritanie du 27 mai au 4 juin 2015.

Un séjour à l’issue duquel il a été établi le constat «qu’après plusieurs années de croissance de la demande extérieure et des prix élevés des matières premières, la Mauritanie est confrontée aujourd’hui à un environnement extérieur plus difficile en ligne avec les risques mis en évidence dans la plus récente consultation au titre de l’article 4 des statuts».

Il faut reconnaître que les incertitudes accrues au sujet des perspectives économiques mondiales et les développements négatifs sur les marchés mondiaux du minerai de fer ont beaucoup impacté l’économie mauritanienne et sont en train de modifier les perspectives économiques pour la Mauritanie.

Conséquence, la croissance a ralenti en 2015 aux alentourx de 3,5% dans un contexte marqué par une baisse drastique des recettes provenant des industries extractives (mines, hydrocarbures, etc.).