Ses amours, ses enfants, son ex-mari Achraf Hakimi… les confessions intimes de Hiba Abouk

Hiba Abouk durant son interview sur le podcast «A Solas», animé par la journaliste espagnole Vicky Martin Berrocal.

Un an après sa séparation avec le joueur de football marocain Achraf Hakimi, l’actrice espagnole d’origine tunisienne est sortie de son silence pour se confier sur l’année écoulée, son rôle de mère, ses déceptions amoureuses et sa conception de la vie.

Le 11/03/2024 à 21h31

C’est une Hiba Abouk qui se dit aujourd’hui «métamorphosée» qui a pris place dans le confortable fauteuil du podcast «A Solas», animé par la journaliste espagnole Vicky Martin Berrocal. Au cours d’un long entretien, mené sur le ton de l’intimité, l’actrice espagnole d’origine tunisienne est revenue sur son mariage avec le footballeur marocain, Achraf Hakimi, les raisons de leur séparation et sa nouvelle vie de mère célibataire.

«Ma priorité absolue, ce sont mes enfants», annonce Hiba Abouk, qui explique tenir à la discrétion quant à sa vie privée afin de pouvoir rester libre. «Toutes les décisions que je prends sont pour eux. Je ne connaissais pas l’amour jusqu’à ce qu’ils naissent (…) Je ne conçois pas la vie sans eux», poursuit-elle.

Et avant la naissance de ses enfants, que représentait l’amour pour Hiba Abouk? se voit-elle demander. En guise de réponse, elle décrit ce sentiment comme un mélange d’altruisme et de générosité envers l’autre, qui nécessite de laisser son égo de côté. Quoique, «avec les enfants, c’est autre chose», ponctue-t-elle. «Pour aimer l’autre, il faut commencer par s’aimer soi-même. Et pour cela, il faut s’admirer soi-même et donc réaliser des choses dignes d’admiration, qui demandent du travail et des sacrifices», ajoute l’actrice, qui dit croit en la valeur travail plutôt qu’à la chance.

Au cours de cet échange de près d’une heure, Hiba Abouk est ensuite revenue sur sa rupture amoureuse qui a abouti à un divorce, «chose qui prend une dimension encore plus grande avec des enfants au milieu, parce que tu ne prends pas des décisions que pour toi, tu prends des décisions en pensant au bien-être de tous», explique-t-elle. Dans ce type de situation, elle estime que les valeurs et le sens de la famille jouent un rôle important. «J’ai dû encaisser des coups très durs et j’ai su le faire, en me taisant au bon moment, en ayant su parler après avoir décidé de le faire», ajoute-t-elle.

Pour ses détracteurs, Hiba Abouk a d’ailleurs un message: «Peu m’importe ce que les gens disent de moi. Ce qui m’importe, c’est ce que les gens que j’aime disent de moi», explique-t-elle, disant traverser une période caractérisée par «le grand nombre de haters» qui la critiquent.

Si Hiba Abouk ne jure que par le travail sur soi et la connaissance de soi, elle confesse toutefois tout oublier de ces belles résolutions dès lors qu’il s’agit des hommes. Dans ses relations amoureuses, celle qui ne croit pas à la chance croit toutefois à la malchance. «J’ai eu toutes les désillusions», et avec «tous les hommes» sans exception, confesse-t-elle, avouant être «un peu mode hater en ce moment».

Toutefois, «s’il y a désillusion, c’est qu’il y a eu illusion. Nous avons tous passé des moments merveilleux, d’amour, de rires, mais tout a une fin», estime-t-elle. Toutefois, ces désillusions n’empêchent pas la jeune femme de continuer à croire «qu’on peut rencontrer l’amour de sa vie». «Je ne sais pas pourquoi, mais j’y crois toujours», assure-t-elle.

Aspirant désormais à la sérénité, au calme et à la stabilité, bien loin des peurs occasionnées dans des relations vouées à l’échec, Hiba Abouk aborde ensuite, sans concession, sa relation avec Achraf Hakimi, le père de ses enfants, celui «qui lui a donné la chose la plus merveilleuse qui soit».

«Comment sort-on d’une relation comme celle-ci?», interroge la journaliste. «Il faut prendre beaucoup de temps pour y réfléchir, beaucoup débattre avec soi-même et avec lui aussi, puisqu’il est impliqué. Ce qu’il faut toujours faire, c’est écarter à tout prix l’égo, avec beaucoup de tranquillité. Et c’est ce qui était le plus important à mes yeux, que, quelle que soit la décision prise, elle le soit en pensant aux enfants, qui restent les plus importants».

Elle, qui explique avoir laissé sa profession de côté par amour pour Achraf Hakimi, résume sa relation de façon quelque peu ironique: «J’ai quitté mon mari pour revenir à ma profession».

De sa rupture, elle dit l’avoir «très mal vécue». «Prendre cette décision a été très difficile. Beaucoup de choses se sont passées, dont tout le monde était au courant, mais une chose que l’on n’a pas voulu médiatiser l’a malheureusement été», livre-t-elle à demi-mot. Pour garder son calme à cette période, l’actrice explique avoir fait beaucoup de sport, du yoga, du Pilates, de la boxe… Mais est-ce qu’elle revivrait cette relation de la même manière, et tout quitter comme elle l’a fait pour Achraf Hakimi? «J’ai deux enfants de cette relation, en aucun cas je ne peux la regretter», assure Hiba Abouk.

Sans entrer dans les détails scabreux de sa rupture, sur fond d’accusations de viol portées contre son ex-mari, Hiba Abouk juge que ce qui tue l’amour, «c’est la déloyauté, beaucoup plus que l’infidélité», car à ses yeux, les deux n’ont rien à voir. «On peut être infidèle, mais loyal; et on peut être fidèle, mais déloyal. Cela pour moi tue tout», nuance l’actrice.

Pardonner une infidélité? Oui, elle l’aurait fait, et «je l’ai déjà fait, plus d’une fois», explique-t-elle, car elle conçoit que l’on puisse tous commettre des erreurs. Désormais célibataire, Hiba Abouk avoue qu’elle se montrera particulièrement vigilante dans le choix de son prochain compagnon. «CV, antécédents, projets futurs, ADN… je demanderai tout!», rit-elle.

Et d’ajouter: «Peu m’importe l’argent, ce qui m’importe c’est qu’il ait des valeurs. La loyauté en premier, ensuite aucun mensonge et enfin, l’honnêteté absolue. J’applique ces valeurs avec mes amis, ma famille, mes enfants et je veux qu’on parle le même langage», détaille-t-elle. «J’ai passé la pire année de ma vie, mais maintenant que c’est terminé, je crois que je commence, seule, la meilleure année de ma vie. Avec moi-même, mon travail, mes enfants et ma nouvelle maison», conclut Hiba Abouk.

Par Leïla Driss
Le 11/03/2024 à 21h31