Benabdellah: 141.000 familles habitent des maisons menaçant ruine

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Revue de presseKiosque360. Nabil Benabdellah a du pain sur la planche. L’habitat menaçant ruine demeure son casse-tête majeur. Environ 43.000 unités de logement attendent toujours des solutions. Le ministre entend ainsi mettre en place une Agence nationale pour la rénovation urbaine.

Le 13/01/2016 à 02h09

Le ministre de l’Habitat et de la politique de la ville compte bien prêter main forte à 141.000 familles habitant des logements menaçant ruine, fait savoir le quotidien Assabah dans son numéro de mercredi 13 janvier. Et d’ajouter que cette mission, certes difficile, nécessite la création d'une Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU). Intervenant lors d’une réunion, à la Chambre des députés, de la commission de l’Intérieur et des collectivités territoriales, Nabil Benabdellah a mis l’accent sur les compétences de la nouvelle Agence, créée conformément à la loi 94-12 et chargée, selon lui, de mettre à disposition des logements ou des centres d’accueil provisoires, ainsi que de contribuer à des projets d’habitat social, explique le journal. Le ministre, cité par Assabah, a indiqué que la nouvelle agence pourrait, dans le cadre de ses compétences, encourager la création des associations de propriétaires pour accompagner la mise en exécution des travaux et l’entreprise de partenariats avec des personnes physiques ou morales pour l’élaboration de projets et de programmes d’intervention. Rappelant que son département avait résolu le problème de 4000 unités de logement, Benabdellah, qui a de même affirmé que ses services envisagaient de rénover 22.000 autres unités dans le cadre d’un programme intégré, a cependant exprimé ses craintes quant à l’éclosion de nouveaux cas problématiques, du fait du vieillissement du tissu urbain des anciennes médinas, rapporte Assabah. Benabdellah n’a pas omis d’exprimer sa disposition à œuvrer de concert avec les collectivités territoriales, afin de coordonner les efforts déployés par tous les intervenants, notamment le département de l’Intérieur et les agences urbaines, pour intervenir au niveau des anciennes médinas et même dans le milieu rural, conclut le journal.

Par Mustapha Nouri
Le 13/01/2016 à 02h09