Des polisariens dans l’avion cubain, qui s'est crashé près de La Havane

Les secours sur le site du crash de l'avion de la compagnie cubaine Cubana de aviacion peu après son décollage de l'aéroport Jose Marti de La Havane, le 18 mai 2018.

Les secours sur le site du crash de l'avion de la compagnie cubaine Cubana de aviacion peu après son décollage de l'aéroport Jose Marti de La Havane, le 18 mai 2018. . DR

Des Polisariens se trouvaient bel et bien dans l’avion cubain qui s’est crashé hier vendredi 18 mai au décollage de l’aéroport de La Havane, faisant plus de cent morts. Révélations.

Le 19/05/2018 à 11h14

Le Boeing 737 qui s’est crashé au décollage de l’aéroport de La Havane, hier vendredi 18 mai, transportait également des membres du front Polisario. Cette présence a été dévoilée ce samedi 19 mai par un site proche du front séparatiste, sur la base d’informations qui auraient été recueillies auprès de la soi-disant «ambassade sahraouie à La Havane»!

Si le site, porte-voix des partisans du retour à la «lutte armée» contre le Maroc, ne précise pas la fonction des Polisariens décédés dans le crash, évoquant simplement des «citoyens sahraouis», force est de constater que la capitale cubaine, La Havane, a connu dernièrement le déplacement d’une importante délégation polisarienne, conduite par le prétendu «président du Conseil national sahraoui» (parlement), le dénommé Khatri Addouh.

Cuba reconnaît la chimérique «RASD» depuis 1980 et continue de lui fournir une aide substantielle, notamment en termes d'expertise militaire.

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Il faut noter que, malgré le rétablissement de l’axe Rabat-La Havane, la république cubaine continue d’assurer la formation et l’encadrement des éléments de la soi-disant «armée sahraouie», dont une partie non négligeable de mineurs. L’embrigadement de ces enfants arrachés à leurs mères et leur envoi dans les camps d’entraînement cubains a souvent fait l’objet de vives critiques de la part d'ONG internationales de défense des droits de l’Homme.

Pour rappel, une trentaine de Polisariens, notamment des militaires, avaient péri dans le crash d’un avion de l’armée de l’air algérienne, le 10 avril, près de la base de Boufarik, à 30 kilomètres d’Alger. Cette présence, révélée par le SG du FLN, Jamel Ould Abbes, avait mis dans l’embarras les autorités algériennes, et mis en évidence le soutien notamment militaire qu’elles n’ont eu de cesse d’apporter au front séparatiste du Polisario.

Par M'Hamed Hamrouch
Le 19/05/2018 à 11h14