Deuxième Chambre: Benchemass commande pour 7 MDH de voitures de luxe

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Revue de presseKiosque360. Le président de la deuxième Chambre, Hakim Benchemass, vient d’acquérir plusieurs voitures de luxe destinées aux membres du bureau pour un montant de 7 millions de dirhams.

Le 04/11/2016 à 23h06

C’est une nouvelle polémique autour des voitures de l’Etat qui vient d’éclater. Hakim Benchemass, président de la deuxième Chambre du Parlement, vient d’offrir aux membres de son bureau des voitures de fonction luxueuses dont la somme globale s’élève à 7 millions de dirhams. C’est ce que rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia, dans son édition de ce week-end des 5 et 6 novembre.

D’après le journal, les voitures de luxe sont toutes de la marque allemande Mercedes. Pour conclure cet achat, la présidence de la deuxième Chambre était obligée de demander le soutien du Chef de gouvernement, puisque le budget du Bureau de la Chambre des représentants ne dispose pas des fonds suffisants pour cette commande exceptionnelle.

Hakim Benchemass argumente cet achat, qui semble en déranger plus d’un, par le fait que les invités du président et ses représentants ne peuvent pas être transportés en Kangoo.

Il faut dire que ce n’est pas la première fois que l’achat de voitures avec les deniers de l’Etat crée la polémique. Al Ahdath Al Maghribia rappelle l’affaire d’El Habib Choubani, l’un des dirigeants du PJD, qui avait acquis en juin dernier sept véhicules tout terrain Touareg, pour les dirigeants de la région de Draâ-Tafilalet, la plus pauvre du Maroc. Cet achat a coûté à l’Etat la bagatelle de près de trois millions de dirhams. El Habib Choubani avait pour sa part expliqué cette acquisition par le fait qu’il présidait l’une des régions les plus enclavées du Maroc.

Al Ahdath Al Maghribia rapporte également qu’à la mairie de Rabat, Mohammed Sadiki a fait, pour sa part, le choix de renouveler l’ensemble du parc au prix exorbitant de 20 millions de dirhams. Une somme qui aurait pu être allouée au développement de sa ville. Le maire a donc expliqué cette décision par le fait que le parc de la mairie était très ancien et que les réparations coûteraient bien plus que son renouvellement.

Par Mouna Qacimi
Le 04/11/2016 à 23h06