Enseignement: Hassad intervient pour mettre fin à la polémique

Mohamed Hassad, ministre de l'Education nationale

Mohamed Hassad, ministre de l'Education nationale . DR

Revue de presseKiosque360. Le ministre de l’Intérieur a donné ses instructions aux walis et gouverneurs pour désamorcer la polémique créée par les dernières recommandations du Conseil supérieur de l’enseignement qui a validé la fin de la gratuité de l’enseignement proposée par le gouvernement.

Le 05/12/2016 à 01h15

Le ministre de l’Intérieur est intervenu pour désamorcer la polémique sur la fin de la gratuité de l’enseignement public. Mohamed Hassad a ainsi donné ses instructions aux walis et gouverneurs sous son autorité pour leur demander de tenter de calmer les esprits, suite à la publication des recommandations du Conseil supérieur de l’enseignement qui a validé le projet de réforme du gouvernement prévoyant l’application de frais de scolarité aux couches sociales considérées comme non défavorisées, rapporte Al Massae dans son numéro du lundi 5 décembre. Le quotidien souligne que des gouverneurs et walis ont récemment rencontré plusieurs associations de parents d’élèves et des représentants de la société civile pour leur assurer qu’à ce jour, «aucune décision n’a été prise pour supprimer la gratuité de l’enseignement public».

Al Massae ajoute que les autorités ont expliqué la polémique de ces derniers jours par une mauvaise compréhension des recommandations du Conseil. C’est pourquoi ils ont principalement tenu à clarifier leur contenu, tout en rappelant ce que prévoit concrètement la réforme de l’enseignement et la stratégie 2015-2030, insistant notamment sur une loi-cadre qui reste encore à élaborer en vue de concrétiser réellement cette stratégie.

Cette initiative du ministre de l’Intérieur est intervenue au moment où la grogne commençait à prendre de l’ampleur, surtout après que certains universitaires et représentants syndicaux, dont le Secrétaire général du syndicat national de l’enseignement supérieur, Abdelkrim Medoun, ont menacé de se retirer du Conseil présidé par Azziman.

Par Fayza Senhaji
Le 05/12/2016 à 01h15