Futur gouvernement: l'Istiqlal tire à boulets rouges sur Akhannouch

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Revue de presseKiosque360. L'Istiqlal tire de nouveau à boulets rouges sur Aziz Akhannouch, l'homme fort du RNI qui a refusé d'intégrer le parti de la Balance dans le futur gouvernement que tente de former Abdelilah Benkirane, le numéro 1 du PJD.

Le 21/01/2017 à 00h12

Le journal Al Alam, porte-parole officiel de l'Istiqlal, reproche à Akhannouch, dans son édition de ce samedi 21 janvier, d'être descendu dans l'arène pour défier le chef de gouvernement désigné. Le quotidien fustige ainsi le leader du parti de la Colombe pour avoir récemment "affirmé à la presse que son parti maîtrisait l'art de réagir face à monsieur Benkirane". Il s'agit, selon Al Alam, d'une riposte inappropriée aux propos de Benkirane qui avait déclaré qu'il n'y avait plus rien à faire face au blocage auquel se heurtent les tractations pour la formation du nouveau gouvernement.

Abdellah Bekkali, directeur d'Al Alam et auteur du billet, extrapole en accusant implicitement Aziz Akhannouch d'être porteur d'un plan visant à déstabiliser le chef du PJD. Pour comprendre cette attitude anti-Benkirane, "nul besoin de vous faire un dessin", écrit l'auteur de l'article, par ailleurs membre du Comité exécutif de l'Istiqlal.

Critiquant Akhannouch, Al Alam affirme que Benkirane est là face à un homme possédant "des capacités extraordinaires qui lui ont permis, en un court laps de temps, de devenir le leader d'un parti politique. L'histoire contemporaine n'oubliera pas que des politiciens de la trempe d'Ahmed Osman ont fondé et dirigé le RNI", ajoute-t-il. En chargeant de nouveau le parti de la Colombe, Al Alam traduit ainsi la frustration du parti de Hamid Chabat, exclu de la future coalition. Une exclusion que le journal juge anti-démocratique.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 21/01/2017 à 00h12