Hassad, SG de la Haraka?

Mohamed Hassad, ministre de l'Education nationale

Mohamed Hassad, ministre de l'Education nationale . DR

Revue de presseKiosque360. Mohamed Hassad, ministre de l'Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, est pressenti au secrétariat général du Mouvement populaire.

Le 10/04/2017 à 02h22

L’ancien ministre de l’Intérieur sous le gouvernement Benkirane est désormais favori pour occuper le poste de secrétaire général du Mouvement populaire. Pour les ténors de ce parti, le fait que Mohamed Hassad, l’actuel ministre de l'Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique soit entré au gouvernement sous l’étiquette du MP le promet à ce poste, le plus important au sein de la Haraka. L’annonce devrait être faite lors du prochain congrès du MP, en 2018, rapporte le quotidien Assabah dans son édition de ce lundi 10 avril.

Le journal ajoute, par ailleurs, que le fait que Hassad fait désormais partie de la Haraka n’est pas anodin. Cela devrait lui permettre de remplacer Mohand Laenser, dont le mandait prendra fin en 2018, au secrétariat général du Mouvement populaire. Assabah souligne que Mohamed Hassad fait partie des serviteurs de l’État, ce qui constitue un avantage pour occuper cette importante fonction au sein de la Haraka.

Selon les sources du quotidien, les hauts responsables de l’État appréhendent une scission au sein du Mouvement populaire, qui pourrait donc s'en trouver affaibli. C’est pour cette raison, d’ailleurs, que Hassad figure parmi les favoris au secrétariat général de la Haraka.

Sur tout un autre chapitre, Assabah rapporte que Mohaend Laenser a annoncé un déficit des finances de son parti lors de la dernière réunion du bureau politique, juste avant l’annonce de la coalition gouvernementale. La subvention annuelle a été totalement déboursée, ainsi que celle relative aux élections. Le secrétaire général de la Haraka a même ajouté qu’il avait dû payer de sa propre poche plusieurs charges de son parti. Mohand Laenser a également reproché à certains membres de ne pas même payer les frais d’adhésion au parti. 

Par Mouna Qacimi
Le 10/04/2017 à 02h22