Images. Qui est Ahmed Eddaraz, ce bras droit marocain de Brigitte Macron?

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Qui est Ahmed Eddaraz, celui qui suit la Première dame de France comme son ombre? La petite trentaine, ce Français d’origine marocaine est le bras droit attitré de Brigitte Macron, soufflent les proches du couple présidentiel. Un parcours des plus inédits.

Le 07/07/2017 à 14h28

«J’ai 31 ans, en échec scolaire de partout, un jeune rabougri sur lequel personne ne misait», se présente Ahmed Eddaraz, lorsque les médias français cherchent à profiler les Marcheurs du candidat Macron. Dans la vie civile, il est tout de même gérant d’un bar-tabac du côté de Millay en Aveyron.

Il faisait partie de la garde rapprochée du président français durant sa visite officielle au Maroc en juin dernier. Et c’est Ahmed Eddaraz qui accompagne Brigitte Macron dans tous ses déplacements. Certes, il n’est pas investi d’une mission officielle, mais on le dit «très actif au sein de La République En Marche».

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En 2016, il fait partie des référents d’En Marche en Aveyron. Il avait notamment pour tâche d’assurer les dispositifs de protocole et de sécurité durant les déplacements d'Emmanuel Macron.

Socialiste, il a rejoint les rangs d’En Marche aux premières heures du mouvement. Fidélité récompensée par le mentor Macron: Ahmed Eddaraz figurait parmi les convives au dîner, au soir du 1er tour des élections présidentielles, organisé par Emmanuel Macron, au restaurant parisien La Rotonde, un événement qui avait suscité une petite polémique à l’époque.

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Avant cela, Ahmed Eddaraz avait intégré l’équipe de direction de la campagne présidentielle de François Hollande. En 2013, élu conseiller municipal, il devient membre du cabinet du maire socialiste de Millau, Guy Durand. C’est Jean-Marie Girier, alors directeur de campagne du candidat Macron, qui repère le jeune homme et le soutient pour être «le chaperon» de Madame Macron.

Aujourd’hui, il est maintenu à ce poste et des liens profonds se sont créés entre le couple et le jeune Eddaraz. Peut-être figurera-t-il dans le staff d’un éventuel cabinet de la Première dame, lorsque le statut de cette dernière sera fixé. Une des promesses de campagne du candidat Macron.

Par Imane Azmi
Le 07/07/2017 à 14h28