La première causerie religieuse présidée par le roi a été dédiée à la femme

La première causerie religieuse a été animée par le ministre des Habous et des Affaires islamiques, Ahmed Toufik.

La première causerie religieuse a été animée par le ministre des Habous et des Affaires islamiques, Ahmed Toufik. . dr

Le roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, accompagné du prince héritier Moulay El Hassan et des princes Moulay Rachid et Moulay Ismail, a présidé, jeudi au Palais royal de Rabat, la première causerie religieuse du mois sacré de Ramadan.

Le 09/06/2016 à 22h57

Cette causerie inaugurale a été animée par le ministre des Habous et des affaires islamiques, Ahmed Toufiq, sur le thème : "La contribution des femmes à l’édification de la culture spirituelle de l'islam", en s’inspirant du verset coranique : "Les Musulmans et Musulmanes, croyants et croyantes, obéissants et obéissantes, loyaux et loyales, endurants et endurantes, craignants et craignantes, donneurs et donneuses d'aumônes, jeûnants et jeûnantes, gardiens de leur chasteté et gardiennes, invocateurs souvent d'Allah et invocatrices : Allah a préparé pour eux un pardon et une énorme récompense".

Ahmed Toufiq a souligné à l’entame de son intervention que la Haute sollicitude dont le roi, Amir Al Mouminine, entoure la femme en la dotant de ses pleins droits et en l’investissant de la mission d’encadrer les fidèles est l’illustration de cette spiritualité que le souverain a héritée de son aïeul, le prophète Sidna Mohammed, que la paix et le salut soient sur Lui.Evoquant la place de la femme dans l’islam, il a fait remarquer que le message de Dieu s’adresse aussi bien aux hommes qu’aux femmes, comme en témoigne le verset coranique, objet de cette causerie.

Ce verset, a-t-il expliqué, est la preuve de l’égalité instaurée par l’islam entre l’homme et la femme dans la spiritualité et dans les rétributions réservées par le Seigneur à cette spiritualité, soulignant que toute atteinte à cette égalité est le résultat d’une mauvaise assimilation ou d’une interprétation erronée des enseignements de la religion.

Mettant l’accent sur le statut de la femme dans le soufisme, le ministre a fait remarquer que la spiritualité de la femme dans les temps modernes est dominée par l’intérêt accordé aux préoccupations quotidiennes au détriment des finalités de la religion et par l’apparition d’extrémistes qui ont une perception erronée de la religion, soulignant que cette spiritualité se décline également par une occupation plus large de l’espace public et par l’accomplissement de nouveaux rôles en plus des rôles précédents.

Le ministre a ajouté que la spiritualité de la femme doit s’exprimer à travers la promotion de son rôle de mère et d’éducatrice des générations futures, précisant que la santé spirituelle est la clé du bonheur, aussi bien de l’homme que de la femme, mais qui ne peut être atteinte qu’à travers la réforme des institutions et la moralisation de la vie politique, le renforcement du rôle des oulémas et la réforme de l’enseignement religieux.

Le ministre des Habous et des affaires islamiques a conclu en rappelant l’apport considérable des femmes dans l’histoire de l’islam et leur générosité sans limite en tant que mères et bonnes gestionnaires des affaires des familles des musulmans.

Le 09/06/2016 à 22h57