Lachgar dément formellement tout complot contre le PJD

Driss Lachgar

Driss Lachgar . Le360 : Adil Gadrouz

Revue de presseKiosque360. Accusé par Hamid Chabat d’avoir profité de l’élection de l’USFPiste Habib El Malki à la présidence du Parlement pour former une majorité dans le dos du PJD, Driss Lachgar dément et s'explique.

Le 16/02/2017 à 20h37

Hamid Chabat aurait menti lorsqu’il avait parlé d’un complot préparé par Driss Lachgar contre le PJD, laisse entendre le premier secrétaire de l’USFP dans des propos rapportés par Assabah dans son édition du vendredi 17 février.Le journal, qui a interrogé Lachgar en marge d’une conférence de presse tenue ce jeudi 16 février au Parlement, affirme en effet que l’USFP n’a à aucun moment eu l’intention de décrédibiliser les résultats des dernières élections, comme l’avait laissé entendre Hamid Chabat.

Pour Lachgar, la meilleure réponse à ces allégations est l’élection de l'USFPiste Habib el Malki à la présidence de la première Chambre du Parlement. En effet, le chef de gouvernement désigné a été tenu au courant des tractations qui ont eu lieu avec d’autres partis politiques lors d’une réunion que le secrétaire général de l’Istiqlal, Hamid Chabat, a présentée comme une réunion destinée à préparer une révolution contre le PJD. C’est cette fameuse réunion qui a débouché sur la candidature de Habib El Malki à la présidence à la Chambre des représentants.

Les partis ayant voté en sa faveur constituent-ils une nouvelle majorité parlementaire, ce qui entraverait le travail d’Abdelilah Benkirane pour constituer une majorité gouvernementale? Une autre question qui s'est posée après l'élection d'El Malki, et à laquelle Lachgar répond aujourd'hui pour affirmer que son parti ne peut pas constituer de majorité vu qu’il ne représente pas le gouvernement, tout simplement.

Pour ce qui est du prochain gouvernement, Driss Lachgar a été interrogé sur la possibilité de voir son parti rejoindre officiellement l’opposition pour aider au déblocage de la situation. Sa réponse est sans équivoque: «Ce n’est pas l’USFP qui bloque la situation vu qu'il n’a qu’une vingtaine de sièges au Parlement, alors que Benkirane peut former sa majorité avec d'autres partis». C’est là une réponse claire aux insinuations faite le week-end dernier par le chef de gouvernement désigné qui avait fait allusion à un parti à vingt sièges négociant comme s’il était arrivé en tête des dernières élections.

Par Fayza Senhaji
Le 16/02/2017 à 20h37