Plan de développement de Casablanca: le maire vend-il du rêve?

Abdelaziz El Omari, président du Conseil de la ville de Casablanca.

Abdelaziz El Omari, président du Conseil de la ville de Casablanca. . Le360 : Adil Gadrouz

Revue de presseKiosque360. Le programme de développement de Casablanca ne comporte aucune nouveauté. Les projets annoncés avaient, en effet, déjà été lancés par l’ancien bureau. Pour les autres, ils s'avèrent irréalisables sur le terrain.

Le 02/01/2018 à 22h17

«Un rêve de 52 milliards de dirhams». C’est ainsi que qualifie Assabah, dans son édition du mercredi 3 janvier, le plan de développement de la ville de Casablanca, annoncé par le maire Abdelaziz Omari.

Le quotidien souligne que l’annonce du plan de développement de la métropole, qui nécessitera un budget de 52 milliards de dirhams sur la période 2018-2022, représente avant tout, pour le maire, un paravent aux critiques qu'il a pu subir.Pour le reste, le plan, qui s’étale sur une durée de 5 ans alors que la réglementation en prévoit six, inclut des promesses qu’il est quasiment impossible de concrétiser. D’autres projets avaient par ailleurs déjà été programmés par l’ancien bureau de la mairie. Parmi eux, certains sont en voie d'achèvement.

Parmi les promesses qui, pour Assabah, ne peuvent être réalisées, figurent cette hausse de 73% des recettes de la ville. En même temps, la mairie annonce une hausse de 20% des dépenses liées à des investissements dans les équipements, sachant qu’elle ne contribuera qu’à hauteur de 12,7% au financement de ces projets.

Assabah souligne également que la mairie a notamment défendu, dans son programme de développement de projets portés par l’administration centrale, le développement de l’administration numérique et le développement du transport urbain. Des projets lancés avant elle.

Autant dire que le programme annoncé par la mairie, programme qui devrait être soumis au vote des élus lors d’une prochain session du Conseil de la ville, n'apporte aucune nouveauté au niveau de la nouvelle équipe qui dirige la ville.

Par Khalil Ibrahimi
Le 02/01/2018 à 22h17