PPS: Benabdallah et la polémique du troisième mandat

Mohamed Nabil Benabdallah, secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS).

Mohamed Nabil Benabdallah, secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS). . DR

Revue de presseKiosque 360. Le secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS), Nabil Benabdallah, affirme que cette formation politique «ne traverse aucune crise identitaire ou organisationnelle». Voici son argumentation.

Le 18/04/2018 à 21h34

Le Parti du progrès et du socialisme (PPS), qui s’apprête à tenir son dixième congrès national les 11, 12 et 13 mai, se trouve au cœur de l’actualité politique, d’autant plus qu’un éventuel mandat de son secrétaire général, Mohamed Nabil Benabdallah, a déjà suscité débat et polémique. Sur cette question du troisième mandat, l’ancien ministre de l’Aménagement du territoire, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville, préfère renvoyer la chose au congrès, précisant qu’il s’agira d’une décision collective.

Dans un entretien accordé au quotidien Akhbar Al Yaoum dans son édition de ce jeudi 19 avril, Benabdallah a précisé que «la question du secrétariat général au sein du parti a toujours fait l’objet d’une décision collective». Et de souligner que son parti ne traverse aucune crise identitaire ou organisationnelle à la veille de son dixième congrès national. «La preuve attestant de la bonne santé du parti en ce moment est le déroulement normal des congrès provinciaux sans aucun incident entre ses partisans et les autres contestataires qui ne sont visibles que dans des médias», a-t-il expliqué.

A propos de ces mouvements contestataires, «Kadimoun» ou réformistes, Benabdallah a déclaré qu’il ne s’agit que de quelques éléments qui voulaient le faire chanter quand il était aux commandes du ministère.

«J’ai refusé leur chantage et leurs manœuvres en vue de tirer profit illégalement lorsque j’étais au ministère», a-t-il martelé. Et pour rassurer ses partisans, Benabdallah a raconté sur un ton humoristique comment «les deux courants contestataires, "Kadimoun" et "Réformistes", se sont rencontrés dernièrement en vue de coordonner leurs actions pour former un front commun, mais leur rencontre n’a débouché sur aucun compromis, faute d’un consensus autour de qui sera le leader».

Par Mohamed Younsi
Le 18/04/2018 à 21h34