Prison ferme pour trois guetteurs du cortège royal

Le cortège royal.

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Revue de presseKiosque360. La chambre délictuelle près le tribunal de première instance d'Aïn Sbaâ a condamné à trois mois de prison ferme trois "smayria" (guetteurs du passage du cortège royal), dont l'un est un agent de police à la retraite.

Le 12/10/2016 à 22h06

Rebondissement judiciaire dans l'affaire des "smayria" (guetteurs du cortège royal). "La Chambre délictuelle près le tribunal de première instance d'Aïn Sebaâ a condamné tois suspects à trois mois de prison ferme, assortis d'une amende de 500 dirhams chacun", dévoile Al Massae dans son édition de ce jeudi 13 octobre. "Les trois suspects, dont un agent de police à la retraite, ont été poursuivis pour avoir guetté le cortège royal lors de la dernière visite du souverain à Casablanca", relève encore le quotidien arabophone, précisant que l'un des mis en cause était poursuivi pour "abus de pouvoir en vue d'obtenir un privilège".

"De leur côté, les mis en cause ont nié en bloc les faits qui leur sont reprochés, alléguant qu'ils voulaient simplement se prendre en photo avec le souverain, de la même manière que le font les citoyens croisant le cortège du roi, lors de ses déplacements dans divers endroits de la ville de Casablanca, notamment la corniche d'Aïn Diab", Assabah.

Le quotidien rapporte par ailleurs que, "quelques heures après le prononcé de ce verdict, les services de sécurité avaient été mis en état d'alerte, mardi dernier, suite à une tentative d'aborder le cortège royal alors de passage dans le quartier Lalla Meryem, à Casablanca"."L'intéressé a été arrêté par les services de sécurité et une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances dans lesquelles il avait réussi à se mettre en travers du cortège royal, sur le boulevard 2 mars", rapporte le quotidien.

Selon les sources d'Al Massae, "différentes unités des services de police, outre des éléments de la gendarmerie royale, se sont rendues sur les lieux aussitôt après le passage du cortège royal".Et d'ajouter que "la famille du suspect a indiqué que ce dernier souffrait de troubles psychiques et qu'il était soumis à des examens par un médecin spécialisé dans les troubles mentaux, ce qui a poussé les enquêteurs à lui demander de produire des attestions médicales pour prouver ses dires".

Toujours selon Al Massae, le suspect, né en 1982, a été arrêté aussitôt après sa tentative d'aborder le cortège du roi qui revenait de la région de Lahraouiyine, où le souverain a présidé le lancement d'une campagne médicale ambulatoire solidaire au profit des habitants des quartiers de Lahraouiyine et Moulay Rachid et la pose de la première pierre du "Centre médical de proximité- Fondation Mohammed V pour la solidarité-, à Sidi Moumen".

Par Ziad Alami
Le 12/10/2016 à 22h06