Tanger: arrestation d’un handicapé qui tentait d’entraver le cortège royal

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Revue de presseKiosque360. Malgré le danger que représente le fait de faire obstruction au cortège royal, un homme, handicapé, a tenté de tromper la vigilance des forces de sécurité, à Tanger. Arrêté, il a été remis à la justice.

Le 04/07/2016 à 22h26

Jeudi dernier, le roi Mohammed VI était au port de TangerMed pour s’enquérir des dispositions prises en vue d'accueillir, dans les meilleures conditions, les Marocains résidant à l’étranger à l’occasion de leur retour saisonnier.

Selon le journal Assabah de ce mardi 5 juillet, c’est la vigilance conjuguée des moqaddems et des agents des forces auxiliaires, déployés tout au long de l’itinéraire que devait emprunter le cortège royal, qui a permis l’arrestation d’un homme, handicapé, âgé de 56 ans et originaire de Salé, qui projetait d’entraver le cortège royal. Et ce, dans l’objectif de «remettre une missive au souverain pour solliciter une aide matérielle», selon ses déclarations aux enquêteurs.

Les sources d’Assabah affirment que ce sont en fait les moqaddems du deuxième arrondissement administratif de Charf Mghogha, à Tanger, qui ont fait avorter la tentative de l'individu alors qu’il était embusqué près du café «Miloudia», quelques instants seulement avant le passage du roi.

Transféré aux locaux de la sûreté nationale de Beni Makada, l’homme à reconnu qu’il comptait tenter d'approcher le roi. Sur la base du procès verbal ainsi établi, la police a remis le prévenu au Parquet général.

La préméditation étant juridiquement assimilée à un passage à l’acte, l’homme risque un an de prison ferme.

Pour rappel, Aziz El Mhaidy, l’homme qui a entravé le cortège royal lors du lancement de chantiers ferroviaires à Rabat, en mai dernier, a été condamné à une année de prison ferme. La même peine avait été également infligée à Soukaina El Jazouli, une femme qui avait perturbé, deux mois plus tôt, le cortège royal alors qu’il traversait la ville de Salé.

Dans un communiqué publié suite à ces affaires, le ministère de l’Intérieur avait fermement mis en garde contre «le danger d’entraver la circulation et le passage du cortège royal sur la voie publique dans une tentative de bénéficier de certains avantages». Le ministère précise que de tels «comportements exposent la vie de leurs auteurs et d’autrui au danger, comme ils constituent un acte puni par la loi».

Par Mohammed Ould Boah
Le 04/07/2016 à 22h26