Rabat: le RNI veut garder la main sur la présidence de la mairie

Asmaa Rhlalou, maire démissionnaire de Rabat.

Revue de presseAlors que des rumeurs spéculaient sur le contraire, les élus du RNI ont prévenu leurs homologues au sein de la majorité que leur parti tenait à ce que le prochain maire de Rabat, successeur d’Asmaa Rhlalou démissionnaire, soit bien du RNI. Une revue de presse tirée du quotidien Al Akhbar.

Le 05/03/2024 à 19h40

Même si la page Asmaa Rhlalou est tournée, il n’est pas question pour le RNI d’abandonner la présidence de la mairie de Rabat. C’est ce dont le parti vient d’informer ses partenaires de la majorité au sein du Conseil de la ville, à savoir l’Istiqlal et le PAM.

C’est Al Akhbar qui rapporte l’information dans son édition du mercredi 6 mars, citant des élus. Avec cette information, le RNI coupe court aux rumeurs qui spéculaient sur la possible élection d’un maire issu d’un autre parti. Parmi les rumeurs les plus insistantes ces derniers jours, figurent celle selon laquelle l’USFP pourrait s’allier à la majorité au sein de la mairie, avec la possibilité de proposer un de ses partisans à la présidence.

Les sources d’Al Akhbar expliquent que les élus de la Colombe ont déjà organisé une première réunion de coordination au début de la semaine en cours. L’objectif était de présélectionner des noms de successeurs à Asmaa Rhlalou. A en croire les mêmes sources, les élus du RNI ont décidé de s’aligner sur le nom que plébiscitera la direction du parti.

Concernant l’identité du futur maire, les mêmes sources ont affirmé qu’aucun des noms circulant actuellement n’avait été choisi, et que les élus du RNI ont seulement, pour l’heure, convenu de soutenir le choix que fera la direction de leur parti.

En attendant de connaître l’identité du candidat le mieux placé pour prendre la présidence de la mairie de Rabat, Al Akhbar rappelle que la loi organique relative aux communes prévoit qu’un maire souhaitant se désister de sa mission doit présenter sa démission et désigner la personne qui assurera l’intérim.

La démission devient effective 15 jours après sa réception par le gouverneur. En attendant, le maire et son équipe continuent de gérer les affaires courantes de la mairie. Cela continue d’être le cas jusqu’à l’élection d’un nouveau maire, afin d’assurer la continuité du service public.

Par Fayza Senhaji
Le 05/03/2024 à 19h40