Rencontre entre Benkirane et El Himma: le coup de bluff des médias pro-PJD

Le360 : Adil Gadrouz

Revue de presseKiosque360. Les médias pro-PJD ont annoncé, avec bruits et fracas, que le roi Mohammed VI avait dépêché son conseiller, Fouad Ali El Himma, pour demander à Benkirane de ne pas démissionner. Un coup de bluff, ni plus ni moins.

Le 24/01/2017 à 21h26

Les tractations menées par le chef de gouvernement désigné, Abdelilah Benkirane, pour mettre en place la coalition gouvernementale, sont toujours dans l’impasse.Selon le quotidien Akhbar Al Yaoum, qui revient sur le sujet dans son édition de ce mercredi 25 janvier, Benkirane attend toujours une réponse de l'Union constitutionnelle et, surtout, du président du Rassemblement national des indépendants (RNI), Aziz Akhannouch, pour la reconduction de la majorité sortante et la formation du prochain gouvernement.Et de préciser que le chef de gouvernement désigné maintient son veto contre le ralliement de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) à la majorité.En attendant la réaction du président du RNI, le chef de gouvernement préfère rester chez lui et s'abstenir de toute déclaration pour éviter de parasiter le retour du Maroc à l’Union africaine (UA), espérant avoir le feu vert pour former une majorité gouvernementale juste après le retour du roi ,Mohammed VI du Sommet de l’UA.

A propos de la rencontre du conseiller royal, Fouad Ali El Himma, avec le chef de gouvernement désigné, le quotidien affirme qu'elle a effectivement eu lieu, comme d’autres auparavant. Mais, contrairement à ce qui a été dit dans les médias pro-PJD, la question de la formation d’une majorité gouvernementale n’était pas l’objet de la visite du conseiller royal qui n’a donc transmis aucun message du roi enjoignant Benkirane à ne pas démissionner.Le sujet de la rencontre des conseillers du roi, Fouad Ali El Himma et de Omar Azziman, avec le chef de gouvernement désigné, portait sur le communiqué que Benkirane avait rendu public, le 19 janvier, relatif à la réaction des enseignants de philosophie qui avaient dénoncé les contenus de certains manuels d’éducation islamique.

Par Mohamed Younsi
Le 24/01/2017 à 21h26