Tremblements de terre: les séismes du Nord discutés au Parlement

Le360 : Adil Gadrouz

Revue de presseKiosque360. Les équipes de la majorité se sont penchées sur les récents tremblements de terre de Nador et Al-Hoceima dans leurs questions orales de la séance de mardi dernier, au Parlement. Et l’opposition n’a pas hésité à critiquer la gestion de cette crise par le gouvernement.

Le 27/01/2016 à 22h59

Les équipes parlementaires du PDJ et de la majorité ont été les premières à poser, au Parlement, des questions orales à trois ministres concernant les séismes qui ont récemment touché les villes d’Al-Hoceima, Nador et leurs régions. Et les équipes de l’opposition n’ont pas hésité à critiquer la façon avec laquelle le gouvernement a géré cette catastrophe naturelle. Des critiques auxquelles le porte-parole du gouvernement a répondu en rappelant que "ce type de catastrophe ne peut en aucun cas être sujet à des surenchères politiques", rapporte Al Ahdath Al Maghribia dans son numéro de ce jeudi 28 janvier.

Cela étant, il a tout de même assuré que toutes les dispositions nécessaires avaient été prises pour venir en aide aux populations touchées. «Il s’agit principalement de citoyens qui ont décidé de quitter leur logement pour passer la nuits dans la rue», ajoute le journal. Des commissions ont été chargées de suivre de près le dossier et de rendre visite aux victimes dans les différentes régions. De son côté, ajoute Mustapha El Khalfi, le ministère de la Santé accompagne les citoyens et suit l’évolution de la situation. «Les hôpitaux ont admis 15 citoyens touchés par les séismes», ajoute le porte-parole.

De son côté, la majorité a demandé au ministre de l’intérieur de communiquer sur les différentes initiatives prises pour faire face aux tremblements de terre. Les récents séismes étaient en effet d’une telle force qu’ils n'ont pas manqué de rappeler ceux dont avaient été victimes les villes de cette même région en 2004. «Cette année-là, des centaines de citoyens ont péri», rappelle le journal.

Selon les équipes parlementaires de la majorité, des milliers de marocains vivent aujourd’hui dans la peur. A tel point que beaucoup d’entre eux ont décidé de quitter leur domicile, craignant un nouveau tremblement de terre. C’est pourquoi les parlementaires ont rappelé que le Maroc se devait de disposer d’un «plan d’action clair, à long terme, qui permettrait au Royaume de gérer efficacement ces crises», ajoute le quotidien.

Dans leurs questions orales au ministre de l’Intérieur, les parlementaires ont par ailleurs demandé un bilan préliminaire des dégâts humains et matériels des derniers tremblements de terre. De même, le ministre de la Santé a été sollicité pour faire face à de telles situations. Le ministre de l’Habitat, pour sa part, a été invité à partager avec l’audience l’ensemble des actions préventives prévues par son département dans le Nord du pays, principale zone touchée par les séismes.

Par Abdelhafid Lagzouli
Le 27/01/2016 à 22h59