Vidéo. Futur gouvernement: Akhannouch: "Je ne lâcherai pas l'USFP"

Aziz Akhannouch, président du Rassemblement national des indépendants (RNI).

Aziz Akhannouch, président du Rassemblement national des indépendants (RNI). . Le360

Le numéro 1 du RNI, Aziz Akhannouch, a déclaré samedi à Ifrane, lors d'une rencontre partisane, qu'il ne lâchera pas l'USFP et que la formation de la future coalition passe par la participation du parti de la Rose. Le blocage va donc persister, le RNI et le PJD campant sur leur position.

Le 04/03/2017 à 12h26

"Un gouvernement avec l'USFP, oui. Et un gouvernement sans l'USFP, ce n'est pas la position du RNI", a martelé Aziz Akhannouch sous les applaudissements des coordinateurs locaux et régionaux du parti de la Colombe, affirmant à l'adresse du PJD et de Abdelilah Benkirane, sans les nommer, que le RNI est "solidaire de l'USFP, une formation politique qui a sa place dans la future coalition gouvernementale et qui peut jouer un rôle important en faveur de la cause nationale, compte tenu de son réseau international".

"Le RNI veut une coalition gouvernementale forte et complémentaire, pas une coalition boîteuse et faible. Nous voulons une coalition forte de 240 voix car de nombreux chantiers nous attendent dans l'enseignement, la santé....", a-t-il ajouté. Aziz Akhannouch a aussi estimé que l'architecture de la coalition "existe, elle est prête et formée. La solution du blocage est entre nos mains et notre position est claire".

Le patron du RNI s'est demandé "pourquoi le parti de l'USFP a été invité au début des tractations à intégrer le prochain gouvernement et pourquoi ll est rejeté maintenant".

Akhennouch a par ailleurs dénoncé ce qu'il a appelé les "pressions externes que subit sa formation politique, notamment dans ce contexte des consultations pour la formation du gouvernement". "Nous condamnons avec vigueur ces attaques et les mensonges qui visent le parti et ma personne", a indiqué le chef du RNI. Il a pris à partie un responsable d'un parti libéral et un organe de presse proche d'un grand parti politique à référence religieuse.

"Nous n'allons pas faire le jeu de ces attaques mais viendra le temps où nous allons nous défendre", a-t-il conclu.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Mohamed Chafi
Le 04/03/2017 à 12h26