Atterrissage d'un hélicoptère suspect à l'aéroport de Fès

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Kiosque360. Un état d'alerte générale a été décrété, mardi 5 mai, à l'aéroport Fès-Saïss suite à l'atterrissage sans autorisation d'un hélicoptère suspect piloté par un ressortissant russe accompagné de son fils.

Le 07/05/2015 à 04h10

L'atterrissage sans autorisation, mardi à Fès-Saïss, d'un hélicoptère piloté par un ressortissant russe a mobilisé tous les responsables administratifs et sécuritaires de l'aéroport. Une intrusion suspecte et contraire aux lois de l'aviation civile qui fait actuellement l'objet d'une enquête. L'analyse du contenu des cartes de mémoire d'une caméra numérique qui a servi à prendre des images aériennes, sans autorisation du Centre cinématographique marocain (CCM), devrait aider les enquêteurs à élucider cette affaire.

Selon Assabah dans son édition de ce jeudi 7 mai, l'atterrissage de l'hélicoptère a mobilisé tous les services sécuritaires en raison de la sensibilité du site et vu la violation des lois sur l'aviation civile. Les sources du quotidien estiment que le pilote pourrait faire l'objet de poursuites judiciaires dans le cas où l'analyse du contenu de son appareil montrerait que les photos étaient prises dans l'objectif de porter préjudice à l'aéroport.

Assabah indique que la police judiciaire relevant de la gendarmerie royale de Saïss et des responsables de l'Office national des aéroports (ONDA) ont, séparément, auditionné le pilote et le passager de l'hélicoptère, un homme d'affaires russe et son fils, pour connaître les raisons de cet atterrissage et les mobiles qui étaient derrière les prises de vue aériennes illégales.

Les premiers éléments de l'enquête ont révélé que l'homme d'affaire et son fils sont venus au Maroc en tant que touristes. Ils ont fait le voyage à partir de Laâyoune charqia, dans la province d'Oujda, où ils ont débarqué quelques heures avant leur atterrissage à Fès à bord d'un hélicoptère de la marque américaine Robinson. En attendant la fin de l'instruction, l'hélicoptère a été saisi, en plus d'un système GPS et de la caméra numérique qui font l'objet d'une expertise.

Par Fatima Moho
Le 07/05/2015 à 04h10