Casablanca: Fils à papa et trafiquants de drogue

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Revue de presseKiosque360. Un large réseau de trafic de drogue dure, comprenant des jeunes de bonne famille, vient d'être démantelé à Casablanca.

Le 14/08/2014 à 06h39

Des fils à papa écoulent de la drogue dure sur les avenues huppées de Casablanca. Ils ciblent principalement les boîtes de nuit branchées et la corniche de la métropole. Selon Al Massae daté de ce jeudi 14 août, tout un réseau a pu être démantelé grâce à l'infiltration dudit réseau par un agent de la police. Résultat: Des jeunes de bonne famille font de ce commerce illicite leur principale activité. Tout a commencé, à en croire Al Massae, par l'arrestation d'un consommateur qui est passé aux aveux. Il était le client d'une boîte de nuit dont les deux videurs avaient déjà été poursuivis pour trafic de drogue, non seulement à Casablanca, mais aussi à Rabat.

De fil en aiguille, écrit Al Massae, la police judiciaire de Casablanca en est arrivée à dresser une liste de fils de personnalités influentes, comme étant des trafiquants de drogue en relation avec des réseaux opérant depuis des pays d'Amérique Latine. Ces dealers font actuellement l'objet de mandats d’arrêts nationaux. Le journal ajoute que des directives fermes ont été données aux services de sécurité pour prêter une attention particulière à des bolides conduits par des jeunes gens faisant le tour des bars et boîtes de la corniche casablancaise. Les mêmes consignes ont été également données pour accroître la surveillance de quelques ressortissants subsahariens suspectés de s'adonner au même trafic.

On apprend que les services de la police d'Anfa ont toujours à l'œil des gangs spécialisés, surtout après l'arrestation d'un individu, présenté comme un présumé intermédiaire auprès d'une catégorie de consommateurs aisés. Cette catégorie de clients est capable d'acheter son gramme de cocaïne entre 600 et 1.000 DH selon les fluctuations du marché. Il est de notoriété publique que plusieurs jeunes issus de milieux aisés consomment des drogues dures. Cependant, ce qui inquiète actuellement les forces de l'ordre, c'est qu'une partie de ces jeunes passe à un stade supérieur, celui de consommateur à dealer.

Par Fatima Moho
Le 14/08/2014 à 06h39