Education: la grogne des cadres administratifs contre Mohamed Hassad

Mohamed Hassad, ministre de l'Education nationale.

Mohamed Hassad, ministre de l'Education nationale. . DR

Revue de presseKiosque360. C’est la grogne chez les cadres administratifs relevant du ministère de l’Education nationale. Ils dénoncent l’absence de dialogue et des dysfonctionnements à la pelle.

Le 28/09/2017 à 22h15

Les cadres administratifs de l’Education nationale sont mécontents. Ils condamnent «le silence inquiétant» du ministère de tutelle face à leurs cahiers revendicatifs, estimant que la rentrée scolaire 2017-2018 a été entachée de plusieurs dysfonctionnements au niveau central, régional et provincial. C’est ce que rapporte Al Ahdath dans sa livraison de ce vendredi 29 septembre.

Le quotidien affirme que les directeurs des établissements scolaires primaires et secondaires, les censeurs, les surveillants généraux et les directeurs d’étude dénoncent l’éviction par le département de Hassad des grands dossiers du système pédagogique tel que le statut des cadres de l’enseignement.

Ils ont également appelé à l’institutionnalisation du dialogue social sectoriel, au respect des délais relatifs au mouvement des mutations et à l’équipement des établissements scolaires. Al Ahdath ajoute que les cadres administratifs de l’éducation ont également critiqué le plan d’action et de réforme de l’enseignement public estimant qu’il s’est limité aux travaux de peinture, de menuiserie et de ferronnerie pour éviter ainsi de s’attaquer au vrai chantier de la réforme, à savoir celle des méthodes et des programmes pédagogiques.

D’un autre côté, les cadres administratifs ont exprimé leur désapprobation face à la surcharge de travail et leur refus d’endosser la responsabilité de l’échec de certains chantiers relatifs à la réforme de l’enseignement. Le manque de ressources humaines et financières, d'équipements, d'outils pédagogiques et informatiques figure également parmi les revendications des protestataires.

Enfin, les administratifs condamnent ce qu’ils qualifient d’«abus de pouvoir» et qui s’est traduit par les mesures qui ont touché plusieurs directeurs relevés de leurs fonctions pour des «raisons futiles et subjectives» selon le journal.

Par Zineb El Ouilani
Le 28/09/2017 à 22h15