Il décroche un visa grâce à de faux documents

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Revue de presseKiosque360. La justice tangéroise vient d’émettre un mandat de recherche contre un falsificateur de documents. Un jeune homme, qui a bénéficié des services du faussaire, vient d’être condamné à un mois de prison avec sursis et à une amende de 1.500 DH.

Le 09/03/2016 à 21h26

Produire de faux documents pour décrocher un visa Schengen auprès des Consulats européens au Maroc peut mener à la prison. Le Tribunal de première instance de Tanger vient de le confirmer en condamnant un demandeur de visa à un mois de prison avec sursis et 1.500 DH d’amende pour avoir produit de faux documents au consulat général de France à Tanger.

L’affaire remonte au mois de juin de l’année dernière, rapporte le quotidien Al Akhbar dans son édition du jeudi 10 mars, lorsque le consulat s’est aperçu qu’il avait délivré un visa sur la base de documents falsifiés. L’incident aurait pu passer inaperçu si d’autres dossiers, déposés à la même période, n'avaient également contenu de faux documents. Les services consulaires français de la capitale du Détroit en ont ainsi recensé au moins quatre qui contenaient tous des relevés de comptes bancaires, des attestations d’affiliation à la CNSS et des attestation de travail falsifiés.

Flairant un réseau de faussaires derrière cette arnaque, ils ont déposé plainte auprès du Parquet de la ville. Outre ces quatre dossiers, le consulat a également remis aux enquêteurs celui du demandeur originaire de Fnideq, auquel un visa avait été délivré sur la base de ce genre de documents.

La police judiciaire a engagé une enquête sur instruction du Parquet et n’a pas mis longtemps à arrêter le mis en cause. Durant son interrogatoire, il a avoué avoir effectivement remis au consulat des documents falsifiés obtenus auprès d’un certain «Ameur». C’est tout ce dont il disposait comme information. Les investigations se poursuivent.

L’enquête est donc passée à un second niveau et la police judiciaire vient d’émettre un mandat de recherche contre le présumé faussaire sur la base des indications qui lui ont été fournies. Pour l’heure il ne s’agit que d’un élément solitaire. Il n’est pas encore question d’un réseau constitué de falsification de documents à grande échelle, mais l’enquête continue. 

Par Amyne Asmlal
Le 09/03/2016 à 21h26