Le harceleur de la ministre Charafat Afailal démasqué

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Revue de presseKiosque360. L'auteur des SMS menaçants envoyés à la ministre chargée de l'Eau, Charafat Afailal, a été finalement identifié. Les détails.

Le 21/10/2014 à 06h03

L'auteur des SMS menaçants envoyés à Charafat Afailal, la ministre chargée de l'Eau, a été identifié. Selon Al Akhbar, daté de ce mardi 21 octobre, le coupable est un "camarade" de la ministre du PPS. Selon la même source, les résultats de l'enquête policière ont révélé qu'il occupe le poste de cadre au sein du département dirigé par Afailal. Deux raisons pour lesquelles la ministre a abandonné toute poursuite juidicaire contre lui, estime le quotidien. Toujours selon Al Akhbar, l'auteur présumé a rejoint le parti du Livre après la nomination de Charafat Afilal à la tête du département de l'Eau. Et d'ajouter qu'il a été élu membre du comité central à l'issue du dernier congrès du PPS.

Les mobiles de cette agression morale seraient, selon le quotidien, les ambitions de ce cadre qui aurait reçu des promesses de la part de certains dirigeants du parti en échange de son soutien au candidat Nabil Benabdellah, lors de sa course pour le poste de secrétaire général. C'est pour cette raison d'ailleurs qu'il aurait obtenu un siège au comité central, avance Al Akhbar. Le journal croit savoir, que l'auteur des menaces a agi ainsi pour faire pression sur la ministre lorsque les promesses des dirigeants du parti se sont évaporées.

Rapelons qu'au mois de juillet dernier et après l'éclatement de l'affaire des SMS menaçants, la ministre Afailal n'avait pas exclu que "l'auteur de ces menaces soit l'un des cadres de son département ou l'un de ses proches". Elle avait alors affirmé que la nature des messages prouve que leur auteur connait parfaitement les rouages du ministère. Ce n'est pas la première fois qu'une personnalité publique, y compris au sein de l'équipe gouvernementale fait l'objet d'harcèlement. Le dernier cas en date est celui de la jeune ministre déléguée aux Affaires étrangères M'Barka Bouaida dont on avait étalé sur les réseaux sociaux du contenu relatif à sa vie privée. Des actes d'une extrême gravité que la classe politique et la société civile doivent dénoncer.

Par Fatima Moho
Le 21/10/2014 à 06h03