Les femmes PJDistes réclament la castration des pédophiles

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Revue de presseKiosque360. Un réseau associatif féminin pro-PJD a requis l'adoption de la castration chimique comme complément de peines à l'encontre des délinquants sexuels récidivistes et les pédophiles.

Le 23/04/2015 à 22h13

Le collectif associatif Forum Azzahrae pour la femme marocaine a dévoilé, mercredi, le mémorandum qu'il a adressé au ministre de la Justice et des libertés dans le cadre du débat autour du nouveau Code pénal. Dans son édition de ce vendredi 24 avril, Al Massae s'est intéressé à ce mémorandum et plus particulièrement à quelques recommandations saillantes du Forum Azzahrae qui regroupe 90 associations féminines des différentes régions du Maroc. Selon le quotidien, le Forum a appelé à réfléchir à des peines efficaces pour punir les auteurs récidivistes des agressions sexuelles contre les enfants. L'une des recommandations du Forum dans ce sens est l'obligation pour l'agresseur de suivre une psychothérapie sur ordonnance du juge et sous la supervision du procureur général. Les auteurs de crimes sexuels multirécidivistes devront en plus subir la castration chimique.

Ce traitement inhibiteur de la libido n'a rien d'une véritable castration dans la mesure où il n'est ni stérilisant ni irréversible. Il s'agit d'un traitement hormonal qui diminue l'appétit sexuel et dont les effets s'estompent en arrêtant la prise d'hormones. Le recours à cette peine avait soulevé de larges polémiques, liées à la question des Droits de l'Homme, dans nombre de pays européens qui ont pris des dispositions légales strictes contre les pédophiles. Des lois qui ont contribué à réduire le nombre des crimes sexuels contre les mineurs et qui ont fait aussi que des pervers, maîtrisés par la force des lois de leurs pays, se rendent dans des pays pauvres où les lois demeurent indulgentes à la recherche de chair fraîche.

Al Massae ajoute que le Forum Azzahrae a aussi appelé à la criminalisation de la mendicité pratiquée de manière collective et avec des enfants. Et dans le cadre du débat sur l'avortement, ce collectif, qui regroupe les femmes du PJD, a recommandé de revoir les dispositions relatives à l'avortement en prenant en considération le droit à la vie de l'enfant à naître et la santé de la mère. Pour ce qui est des peines privatives de liberté prononcées à l'encontre de femmes enceintes, le Forum préconise de remettre l'emprisonnement de la femme à une date postérieure à l'accouchement et aux deux années que doit durer l'allaitement maternel, selon les préceptes de l'Islam.

Par Fatima Moho
Le 23/04/2015 à 22h13