L'horreur de l'esclavagisme dans les camps de Tindouf

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L'écrivain et journaliste espagnole, Reyes Monforte, vient de sortir en Argentine son livre sur l'esclavagisme qu'endurent à nos jours les sahraouis séquestrés à Tindouf.

Le 01/12/2013 à 14h53

Reyes Monforte, écrivain et journaliste espagnole, vient de sortir en Argentine son livre sur l'esclavagisme qu'endurent à nos jours les sahraouis séquestrés à Tindouf dans le sud-ouest algérien. La promotion de ce livre "Besos de arena" (Baisers de sable) a eu lieu en fin de semaine en Argentine. "Ces pratiques inhumaines ont été dénoncées par les ONG internationales", a déclaré Reyes Monforte à l'agence de presse argentine Telam. Edité par la maison d'édition argentine Pleaneta Argentina, le livre conte les "souffrances endurées par deux domestiques mauritaniennes de race noire, réduites à l'état d'esclaves pour l'une dès l'âge de six ans par leurs employeurs dans les camps de Tindouf".

Plusieurs témoignages notamment ceux de saharaouis marocains ayant regagné la patrie font état eux aussi de cette pratique inhumaine dans "les camps de la honte". "Les gens se livraient avant à ce trafic en échange de chameaux ou pour solder une dette, mais actuellement plusieurs femmes perpétuent cette tradition sans rien réclamer en échange (...). Les femmes font également l'objet de troc contre des marchandises", a indiqué Reyes Monforte. Les camps de Tindouf sont contrôlés par le polisario, un mouvement armé par l'Algérie. Ces deux parties qualifiées de "despotes" n'ont jamais voulu permettre au HCR de recenser les populations de ces camps. Sont-ils qualifiés pour donner des leçons sur les droits de l'homme alors qu'ils sont eux-mêmes des tortionnaires ?

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 01/12/2013 à 14h53