Marrakech: le tribunal examine l’affaire de prostitution de luxe de «L’Hivernage»

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Revue de presseKiosque360. Le tribunal de première instance de Marrakech se penchera très prochainement sur le dossier impliquant dix-huit personnes, de quatre nationalités différentes, dans la constitution d’un réseau de prostitution de luxe, d’intermédiation et de films de débauche.

Le 18/07/2016 à 21h37

Un syndic, cinq femmes, cinq vigiles et sept ressortissants de pays du Golfe seront déférés, jeudi 21 juillet 2016, devant le tribunal de première instance de Marrakech, pour répondre de lourds chefs d’accusations. Ils sont notamment accusés de constitution d’un réseau de prostitution de luxe, d’intermédiation et de réalisation de films de débauche, fait savoir le journal Akhbar Al Yaoum, dans sa livraison de ce mardi 19 juillet 2016. L’affaire remonte au 9 juillet courant, jour où la police avait fait une descente dans trois appartements d'une résidence de luxe à Marrakech, pour y prendre sept ressortissants du Golfe (Emirats Arabes Unis, Arabie Saoudite et Koweit) en flagrant délit de débauche avec cinq femmes marocaines, rappelle le journal. Selon Akhbar Al Yaoum, la police judiciaire avait donc procédé à l'arrestation des cinq femmes marocaines, incarcérées à Boulmharez, et décidé de poursuivre en état de liberté les touristes étrangers, ainsi que les cinq agents de sécurité privée travaillant dans la résidence de luxe «L’Hivernage». Alors que la police affirme que le démantèlement de ce réseau entre dans le cadre des opérations de routine, rapporte le journal, des sources proches du dossier font, en revanche, remarquer que cette action intervient suite à la diffusion par une chaîne française, durant le mois de ramadan, d’un reportage sur la prostitution de luxe à Marrakech. La décision de descendre dans ces appartements a été prise lorsque la police s'est doutée que certaines séquences du reportage en question, intitulé «mille et une filles» et diffusé sur TF1, avaient été filmées dans cette résidence, précise le quotidien arabophone.Et Akhbar Al Yaoum de conclure que le principal accusé dans cette affaire, à savoir le dirigeant d’une société de location de logements et de villas dans les différentes quartiers de la cité ocre, est toujours en cavale.

Par Mustapha Nouri
Le 18/07/2016 à 21h37