Settat: accusé de harcèlement sexuel, un caïd dénonce un sordide complot

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Revue de presseKiosque360. Le caïd d’une circonscription administrative de Berrechid a comparu, mercredi dernier, devant le juge d’instruction près la Cour d’appel de Settat pour harcèlement sexuel à l’encontre d’une femme mariée. Or, l'histoire semble bien plus compliquée, et l’agent d’autorité crie au complot.

Le 01/04/2016 à 00h42

Le caïd d’une circonscription administrative a comparu, mercredi dernier, devant le juge d’instruction près la Cour d’appel de Settat pour harcèlement sexuel à l’encontre d’une femme mariée, rapporte Al Massae dans sa livraison de ce vendredi 1er avril.

Selon le quotidien, la comparution du caïd devant le juge d’instruction a été ordonnée par le procureur général, qui a pris connaissance du contenu des rapports des gendarmes de Berrechid auprès desquels l’agent d’autorité avait déposé plainte, pour extorsion de fonds, contre une femme résidant à Deroua, son mari et l’ami de ce dernier. Dans cette plainte, le caïd explique qu’il a été obligé de se dénuder, sous la menace, devant une caméra, tout en reconnaissant s'être rendu chez cette femme mariée dans l'intention d'avoir des relations sexuelles avec elle. Le trio lui aurait réclamé la somme de 40.000 DH pour ne pas diffuser l’enregistrement sur les réseaux sociaux.

Sur la base de ces déclarations, ajoute Al Massae, un piège a été tendu au mari par la police judiciaire qui l’a arrêté au moment où il comptait percevoir la somme exigée du caïd. Sur son téléphone, les enquêteurs ont trouvé d’autres vidéos que le mari a reconnu avoir filmées avec l’aide de son ami et de sa femme, pour harceler le caïd.

Al Massae précise que le caïd a affirmé avoir reçu une information selon laquelle le mari avait clandestinement construit une maison dans un lotissement de Deroua. Le couple aurait tenté de le soudoyer pour qu’il ferme l’œil sur leurs agissements. Il a ensuite reçu un appel de l’épouse qui lui a demandé de lui rendre visite en l'absence de son époux. Une fois sur place, il a été séquestré et agressé par le mari et son ami.

Par Zineb El Ouilani
Le 01/04/2016 à 00h42