Un directeur suspendu, des grèves et des équipements saccagés à cause d’un vieux baiser

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Revue de presseKiosque360. L’affaire du baiser échangé entre deux élèves dans un lycée de Meknès, en octobre dernier, continue de faire des remous au niveau de l’établissement et des services régionaux du ministère de l’Education nationale. Les détails.

Le 05/04/2018 à 22h59

L’affaire des deux élèves surpris en classe par leur professeur en train de s’embrasser continue de jeter son ombre sur le lycée et les services régionaux du ministère de l’Education nationale à Meknès. C’est ce que rapporte Al Akhbar dans son édition de ce vendredi 6 avril.

Selon le quotidien, la décision de la directrice régionale de permettre aux deux adolescents renvoyés du lycée de reprendre leurs études a été mal interprétée par certains élèves et parents d’élèves, qui ont considéré cette initiative comme une forme de permissivité. Selon le journal, depuis cette date, l’ambiance dans l’établissement scolaire s’est détériorée. Les grèves se sont multipliées et ont été accompagnées d’actes de vandalisme à l’intérieur du lycée, sur lequel a commencé à planer le spectre d’une année blanche.

Face à cette situation, la direction de l’enseignement à Meknès a décidé de suspendre la directrice de l’établissement, jugeant qu'elle n’avait pas pu trouver de solutions adéquates pour répondre aux revendications des élèves. Rappelons qu’en octobre dernier, deux élèves du lycée Mohammed V de Ouislane avaient été surpris par un de leurs professeurs en train de s’embrasser. Les deux élèves ont été suspendus avant d’être réhabilités par la Direction provinciale du ministère de l’Education nationale, qui a décidé d'annuler les décisions d’expulsion et de transfert des deux lycéens et de les remplacer par des travaux d’intérêt général.

Par Zineb El Ouilani
Le 05/04/2018 à 22h59