Attijariwafa bank renforce ses fonds propres pour maintenir son rythme de développement

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La première banque du royaume va lancer un emprunt obligataire subordonné d’un montant de 1000 MDH. Ce montant vise à consolider les fonds propres de la banque et contribuer au développement à l’international du groupe.

Le 03/12/2015 à 13h45

Le groupe Attijariwafa bank va lever 1000 MDH dans le cadre d’une nouvelle émission obligataire subordonnée. Celle-ci se matérialisera par l’émission de 10000 obligations subordonnées ayant chacune une valeur nominale de 100.000 dirhams.

Cette nouvelle opération est structurée en 6 tranches : quatre tranches ayant une maturité de 7 ans et deux autres de 10 ans de maturité. Pour les tranches cotées et non cotées ayant une maturité de 7 ans, les taux d’intérêt seront compris entre 4,08 et 4,18% dont des primes de risques comprises entre 75 et 85 points de base (pbs). Pour celles cotées et non cotées à taux variables, les taux d’intérêt seront compris dans une fourchette allant de 4,08 à 4,18% dont des primes de risques comprises entre 75 et 85 pbs. Pour les tranches ayant 10 ans de maturité, les taux d’intérêt seront compris entre 4,52% et 4,62% dont des primes de risque comprises entre 90 et 100 pbs.

La période de souscription est programmée du 10 au 14 décembre 2015 inclus. L’allocation se fera par la méthode d’adjudication à la française. Et dans tous les cas, le montant total qui sera adjugé au niveau des 6 tranches ne devra pas dépasser les 1000 MDH.

A travers cette nouvelle opération, Attijariwafa bank vise deux objectifs fondamentaux. D’abord, les fonds levés dans le cadre de cette opération étant classés parmi les fonds propres complémentaires de la banque, conformément au Plan comptable des établissements de crédit, cette opération se traduira ainsi par une amélioration des fonds propres réglementaires du groupe. Cela permettra à Attijariwafa bank d’améliorer ses ratios de solvabilité.

Ensuite, le groupe étant engagé dans un processus de développement à l’international, notamment en Afrique, ces nouveaux fonds lui permettront de poursuivre sa politique développement sur le continent tout en respectant les règles prudentielles édictées par Bank Al-Maghrib.

Par Moussa Diop
Le 03/12/2015 à 13h45