Boycott. Eaux minérales d’Oulmès: la crise est-elle finie?

L'usine d'Oulmès.

L'usine d'Oulmès. . DR

Les mesures décrétées en 2018 en réponse à la campagne de boycott visant la marque Sidi Ali s’avèrent payantes, comme en attestent les résultats des Eaux minérales d’Oulmès au titre du premier semestre 2019.

Le 31/08/2019 à 15h41

«L’adoption à la fois d’un mix produit équilibré ainsi qu’une baisse des prix moyens de vente en réponse aux attentes des consommateurs, s’est traduite par une croissance du chiffre d’affaires de 39% sur le deuxième trimestre 2019 et 8,2% sur l’ensemble du premier semestre 2019 pour s’établir à 763 millions de dirhams», souligne Les Eaux minérales d’Oulmès dans un communiqué.

Au terme des six premiers mois de l’année 2019, l’endettement s’est alourdi de 6%, impacté essentiellement par l’augmentation de l’encours clients et du niveau des stocks.

A retenir également une baisse du niveau d’investissement consenti à fin 2019 (88 millions de dirhams, contre 200 millions de dirhams un an auparavant.

Le deuxième trimestre 2019 a été marqué par la mise en service d’une nouvelle unité de production de l’eau de table Bahia à Oujda permettant ainsi à la société de renforcer son développement au niveau de cette région tout en gagnant en productivité et en efficacité en matière logistique, poursuit le communiqué de la filiale du groupe Holmarcom.

Par Ayoub Khattabi
Le 31/08/2019 à 15h41