Gestion des catastrophes naturelles: la Banque Mondiale accorde un prêt de 275 millions de dollars au Maroc

Le siège de la Banque mondiale, à Washington DC. 

Le siège de la Banque mondiale, à Washington DC.  . DR

La Banque Mondiale a décidé hier, mercredi 11 décembre, d’octroyer au Maroc un prêt destiné au financement d’un programme de gestion des risques de catastrophes naturelles, comme les inondations ou les séismes.

Le 12/12/2019 à 08h43

Il s’agit, selon un communiqué de la Banque Mondiale, d’un appui aux «politiques de développement pour la gestion des risques de catastrophe d’un montant de 275 millions de dollars, assorti d’une option de tirage différé en cas de catastrophe». 

Cette opération, explique l'institution financière sise à Washington, «a été conçue pour aider le pays à être mieux en mesure de gérer l’impact financier des catastrophes naturelles et des chocs climatiques, mais aussi à mettre à niveau le cadre institutionnel régissant la gestion du risque de catastrophe».

Pour la Banque Mondiale, «ce nouveau financement avec option de tirage différé a pour objectif d’aider le Maroc à se doter d’un cadre complet pour la gestion du risque de catastrophe, en s’inscrivant dans la continuité d’un précédent projet financé par la Banque Mondiale -le Programme de gestion intégrée des risques de catastrophes naturelles et de résilience-».

«Le développement d’un système assurantiel global est particulièrement crucial pour des populations vulnérables qui sont exposées à la perte de leurs moyens de subsistance en cas de catastrophe naturelle», explique à cet égard Jesko Hentschel, directeur des opérations de la Banque Mondiale pour le Maghreb.

Ce prêt «viendra soutenir des réformes destinées à renforcer le cadre financier, administratif et opérationnel du Fonds marocain de solidarité contre les événements catastrophiques (FSEC)».

Ce fonds, selon cette institution, «assure un rôle capital et complémentaire à celui des assurances privées en fournissant une indemnisation aux personnes non assurées, dont spécifiquement les populations pauvres et les plus vulnérables».

Il s’appuie, selon la Banque Mondiale, «sur des instruments de financement du risque sophistiqués et permet de couvrir les pertes causées par une inondation ou un séisme».

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 12/12/2019 à 08h43