Les chantiers de la nouvelle autorité des assurances

Hassan Boubrik

Hassan Boubrik . DR

Revue de presseKiosque360. Hassan Boubrik, qui vient de prendre ses nouvelles fonctions au sein de l’Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (ex-Daps), ne compte pas perdre de temps. Il a ainsi pris des engagements pour consolider le secteur et mieux protéger les assurés.

Le 11/02/2016 à 00h23

Fini la DAPS! Place, désormais, à l’ACAPS, l’Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale. Dans son édition du jour, L’Economiste rapporte que la cérémonie d’installation de Hassan Boubrik dans ses fonctions, qui s’est tenue mercredi, a mobilisé plusieurs personnalités du monde de la finance et deux ministres, ceux des Finances et du Budget. Pour le journal, le patron de la désormais ex-Daps «est la véritable cheville ouvrière de la transformation de sa direction en une instance indépendante de contrôle du secteur». Il lui reste aujourd’hui à «mettre en œuvre la feuille de route sous le coude».

Et les chantiers sont aussi nombreux qu’importants. Il est, pour commencer, nécessaire de «compléter l’installation des autres organes de l’ACAPS». Le Conseil, en plus du président, se compose d’un représentant de l’Administration, de trois indépendants nommés par le chef du gouvernement, d'un magistrat, du président de l’autorité marocaine du marché des capitaux. Si, pour l’AMMC, la personne est connue, il reste à désigner les autres membres pour pouvoir entamer le travail. Après cela, place aux différentes commissions prévues par la loi. Leur importance est telle que, pour les circulaires, leur aval préalable est nécessaire. «L’important est de constituer les organes et d'aller vite pour ne pas bloquer le marché», suggère le journal.

L’organisation interne est aussi une priorité. Cité par le journal, Hassan Boubrik précise sa «vision de l’organisation, avec de nouveaux processus de contrôle et de supervision qui seront différents de ce que nous avions jusqu’à aujourd’hui. Il faudra aussi se focaliser sur les chantiers portés par le gouvernement comme la réforme des retraites, le texte sur le code des assurances, les catastrophes naturelles…».
Il est de même important d’accélérer «l’opérationnalisation» de cette instance dans un secteur dont les enjeux sont stratégiques et qui dispose de pas moins de 370 milliards de DH de provisions techniques et de quelque 50 milliards de DH de prestations servies par an.

Au programme, également, la protection des assurés, en particulier dans leurs rapports quotidiens avec les compagnies d’assurance et les intermédiaires. Leurs principales doléances concernent, notamment, le manque de lisibilité des contrats et les retards de paiement des sinistres… Mais le patron de l’ACAPS se dit prêt à régler ces problèmes.

Par Rachid Al Arbi
Le 11/02/2016 à 00h23