Les IDE marocains à l’étranger en hausse de 30% en 2014

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Revue de presseKiosque360. Les investissements directs du Maroc à l’étranger ont enregistré une croissance de 30% en 2014, pour s’établir à 3,9 milliards de DH.

Le 14/07/2015 à 02h33

C’est le deuxième meilleur score en cinq ans, fait remarquer L’Economiste dans sa livraison de ce mardi 14 janvier. En effet, les IDE marocains à l’étranger ont connu une augmentation de 30%, à 3,9 milliards de DH. La France, premier partenaire économique du royaume, a capté 35% des flux d’investissement, tandis que les Etats-Unis se sont contentés de 17%. L’Hexagone a attiré 4,1 milliards de DH entre 2010 et 2014, notamment grâce à de grosses opérations en 2012 et 2014. Cependant, le quotidien économique met en exergue un essoufflement des IDE marocains vers le continent africain. Il faut dire que l’Afrique a capté moins de flux l’année dernière, une première aussi, d’ailleurs. Notons que les montants investis, principalement au Sénégal et en Côte d’Ivoire, sont passés de 2 à 1,4 milliards de DH, enregistrant donc un recul de 30%.

Sur la liste des pays subsahariens ayant reçu les investissements directs marocains, on note, outre la Côte d’Ivoire et le Sénégal, le Mali et le Gabon. Selon L’Economiste, sur 3 DH investis, près de 2 DH vont vers ces quatre pays. Ce sont les secteurs de la finance et des télécoms qui concentrent le gros des IDE marocains. Le journal souligne d’ailleurs que la configuration n’a pas beaucoup évolué ces dernières années, même si l’on remarque une accélération de l’internationalisation des entreprises non financières. Force est de constater que, sur la période 2010-2014, les banques marocaines ont investi 6,1 milliards de DH et les compagnies d’assurance 3,7 milliards de DH, ce qui représente 57% des IDE sur la période. De son côté, l’opérateur historique Maroc Telecom a investi 2,3 milliards de DH. Notons aussi, qu’en janvier, il a finalisé l’acquisition des filiales d’Etisalat dans six pays pour un montant de 474 millions d’euros, soit 5,1 milliards de DH.

Pour leur part, les entreprises non financières ont doublé leurs mises, l’année dernière, à 2,1 milliards de DH. L’Economiste souligne que les groupes immobiliers et les cimentiers sont en tête du peloton. Il faut dire que les perspectives de croissance des pays subsahariens aiguisent de nombreux appétits de la part des entreprises marocaines. Dans ce sens, l’Office des Changes a relevé le ticket d’investissement en Afrique de 30 à 100 millions de DH afin de permettre aux opérateurs de saisir les opportunités qui pourraient s’offrir à eux. Par contre, les investissements dans le reste du monde sont plafonnés à 50 millions de DH.

Par Ismail Benbaba
Le 14/07/2015 à 02h33