L'immobilier va mal...

DR

Revue de presseLes derniers chiffres du secteur immobilier viennent de tomber. Le rapport de Bank Al Maghrib n'est pas des plus réjouissants. Bilan.

Le 18/08/2013 à 21h35, mis à jour le 18/08/2013 à 22h15

La semaine s'ouvre sur un constat assez négatif, celui d’un secteur frappé par la crise économique. Il s’agit en l’occurrence de l’immobilier. Dans son édition du lundi 19 août, la presse quotidienne revient sur les détails du dernier rapport de la Banque centrale concernant l'indice des prix des actifs immobiliers pour le 2ème trimestre 2013. Selon Al Ittihad Al Ichtiraki, "les prix des biens immobiliers ont connu, par rapport à la même période en 2012, une régression de 0,2% au deuxième trimestre 2013". Cette évolution "recouvre le repli de 3,7% des prix des actifs commerciaux et de 0,8% de ceux des actifs fonciers, ainsi que l'accroissement de 0,4% de ceux concernant les biens résidentiels", explique le quotidien qui revient sur le rapport de la Banque centrale.

En glissement trimestriel, les prix des actifs immobiliers ont accusé une baisse de 0,6% après une hausse de 0,3% au premier trimestre 2013. Sur Bayane Al Yaoum, on apprendra qu’en ce qui concerne la structure des ventes, "les biens résidentiels représentent environ 71% de l’ensemble des ventes de biens immobiliers, avec prédominance des appartements". Pour ce qui est des terrains urbains, "ils représentent 22% des transactions, alors que la part des biens commerciaux se situe à 7,3%", ajoute le quotidien arabophone.

Une économie qui dégringole

Rissalat Al Oumma, de son côté, ajoute que, "sur un an, les prix des biens résidentiels se sont accrus de 0,4% après une augmentation de 1% au premier trimestre 2013, les prix des appartements et des villas ayant respectivement augmenté de 0,7% et de 2,7%". Les prix des maisons ont, en revanche, accusé une baisse de 0,6%, conclut le journal.

Un constat : les années d’or du secteur immobilier sont bel et bien derrière nous. En témoigne cette synthèse chiffrée de Bank Al Maghrib. Une chose est sûre, la dégringolade des prix n’est que la conséquence de la crise économique qui sévit depuis plusieurs mois. Il est évident que le secteur doit rapidement être pris en main pour une reprise économique globale. Faut-il rappeler que le secteur de l’immobilier représente pas moins de 6% de la production annuelle nationale et assure l'emploi de pas moins d'un million de personnes.

Par Sophia Akhmisse
Le 18/08/2013 à 21h35, mis à jour le 18/08/2013 à 22h15