Rabbah menace de récupérer les "grimas" non exploités

Brahim Taougar le360

Revue de presseKisoque360. Après avoir publié il y a deux ans la liste des détenteurs d’agréments de transport routier et d’exploitants de carrière, Rebbah est revenu sur la réforme. Lors du forum de la MAP, tout le monde attendait le délai, mais prudent, le ministre n’avance aucune date.

Le 28/01/2015 à 09h45

Rarement une sortie dans le forum hebdomadaire de la MAP n’aura fait couler autant d’encre que celle du ministre de l’équipement et des transports. Chaque publication y a trouvé, le chiffre à commenter, la projection à critiquer ou simplement la petite phrase à relayer. Dans l’Economiste de ce mercredi 28 janvier, on saisit au vol notamment la déclaration d’Aziz Rebbah, dans laquelle, le ministre affirme que "les agréments non exploités seront" purement et simplement "récupérés", pour ensuite être réattribués par appel d’offres.

Pas de délai pour la fin des agréments

En réalité, cela c’est pour la petite phrase. Pour le reste, Rebbah ne pouvait pas échapper à la question de savoir quelle suite donner à la publication des fameuses listes des détenteurs des agréments de transports et des exploitants de carrière. Car, tout le monde attend de savoir s’il mènera sa politique jusqu’au bout. "Les projets prévus seront finalisés à l’échéance prévue", a insisté le ministre, selon le quotidien, soulignant simplement que "le programme de réforme est en marche et que négociations sont menées avec les professionnels depuis 3 ans". Aujourd’hui, les professionnels réclament la fin du système d’agrément. Mais le ministre n’a pas donné d’échéance, du moins le quotidien n’en fait pas état.

Plus de cabanons sur le domaine maritime

Sur un autre registre, le ministre de l’Equipement a également affiché sa ferme volonté à ne pas laisser se poursuivre l’occupation du domaine maritime. Selon lui, il n’est plus question de construire des cabanons pour passer des vacances, même en recourant au préfabriqué. Seuls les investisseurs auront accès à cet espace dans le cadre de projets bien étudiés et avalisés par les services compétents.

Par Mar Bassine Ndiaye
Le 28/01/2015 à 09h45