Substitution des importations: Ryad Mezzour fait le point

Ryad Mezzour, ministre de l'Industrie et du Commerce.

Ryad Mezzour, ministre de l'Industrie et du Commerce. . DR

Revue de presseKiosque360. Selon le ministre de l’Industrie, le gouvernement dispose d’une portefeuille de 917 projets afin d’assurer la substitution des importations. Cet article est une revue de presse de L’Economiste.

Le 12/04/2022 à 22h14

La dynamique de substitution des importations par des produits fabriqués localement se poursuit, avec l’identification de nouveaux projets, nous apprend L’Economiste dans sa livraison du 13 avril.

Revenant sur la récente intervention du ministre de l’industrie, Ryad Mezzour, à la Chambre des représentants, le quotidien souligne que le gouvernement dispose d’une portefeuille de 917 projets afin d’assurer la substitution des importations. «Ces projets permettront la création de 80.000 postes d’emplois directs et 120.000 indirects. Ce projet de substitution, lancé initialement sous le mandat du précédent gouvernement, est basé sur une banque de projets, qui visait au départ la substitution de l’équivalent de 34 milliards de dirhams», précise le quotidien.

Notons que le ministre a insisté sur l’importance du dispositif de contrôle des produits importés. «Nous ne pouvons pas ouvrir notre marché à tous les produits, dont certains pourraient être nocifs pour la santé et la sécurité des consommateurs», a souligné le ministre, ajoutant que cela implique des opérations de contrôle.

L’Economiste précise qu’au cours de l’année dernière, les autorités ont réalisé 115.000 contrôles des produits importés. De même, le ministre a insisté sur le développement de 1.300 normes auxquelles les importations doivent se conformer. Cette dynamique s’est accompagnée de hausses soutenues des exportations durant les dernières années. Selon le ministre, elles sont passées de 190 à 290 milliards de dirhams durant les 6 dernières années. Il a expliqué cela par le dynamisme insufflé par les politiques industrielles lancées par les gouvernements successifs.

L’Economiste fait aussi remarquer que lors de son passage devant les députés, le ministre a été également interpellé sur la mobilisation du foncier industriel au profit des investisseurs, et qu’il a répondu en soulignant qu’actuellement, le Maroc dispose de 10.000 hectares en foncier industriel prêts ou en cours de réalisation. Toutefois, le ministre a confié que la persistance de disparités entre les territoires dans la répartition de ces terrains dédiés aux activités industrielles. Il a précisé que son département œuvre en faveur de la justice territoriale en matière de distribution de l’assiette du foncier dédié à l’investissement industriel.

Par Ismail Benbaba
Le 12/04/2022 à 22h14