Taroudant: les touristes sont de retour, fin de la morosité

C'est la reprise, pour le tourisme à Taroudant.

C'est la reprise, pour le tourisme à Taroudant. . Mhand Oubarka / Le360 (capture image vidéo)

Le 04/04/2022 à 12h52

VidéoLes visiteurs reviennent peu à peu à Taroudant, l’une des plus belles villes du Sud marocain. Le tourisme renaît finalement de ses cendres. La cité est réputée pour ses remparts de fortification, sa médina, sa kasbah, son artisanat local et sa vue imprenable sur l’Atlas et l’anti-Atlas.

Grâce à la reprise des vols depuis et vers le Maroc et l’amélioration de la situation sanitaire au Maroc, le tourisme à Taroudant reprend et la fréquentation de la ville se fait de plus en plus présente. 

Jean-Baptiste Guinet, investisseur français à Taroudant et propriétaire d’un riad, interrogé par Le360, souligne que depuis la réouverture des frontières, la machine touristique a redémarré.

«Après la fermeture des frontières, nous avons complètement recentré notre activité sur la clientèle qui réside dans le Royaume, qu’elle soit marocaine ou étrangère. Ceci nous a permis de recevoir de nouveaux clients qui avaient l’habitude de partir ailleurs», explique-t-il.

Il ajoute que depuis la réouverture des frontières, l'équipe de son hôtel a pu retrouver des clients divers des quatre coins du monde, lesquels veulent découvrir la culture du sud du Maroc, notamment de Taroudant, ville qui se trouve à 3 heures de vol de Paris. Il explique avoir choisi d’investir à Taroudant, en raison de son «climat extraordinaire tout au long de l’année, surtout l’hiver».

Driss, qui travaille dans un riad, indique que la réouverture des frontières a ravivé l'intérêt des touristes étrangers, précisant que depuis lors, les réservations ont explosé.

Quant à Amoud Douki, responsable administratif du Conseil provincial de tourisme de Taroudant, que ce Conseil a lancé un projet d’un kiosque d’information touristique pour promouvoir le tourisme de la ville et informer les visiteurs sur les attraits touristiques de la région.

Par M'hand Oubarka
Le 04/04/2022 à 12h52