Guinée: la FAO distingue des producteurs agricoles

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Revue de presseDes producteurs agricoles et présidents de coopératives agricoles ont été décorés par la FAO. Cette initiative vise principalement à promouvoir l’autosuffisance alimentaire dans ce pays. Mais les contraintes logistiques et de commercialisation restent grandes.

Le 13/01/2016 à 13h50

Dans le cadre de sa politique visant à encourager la production agricole en Guinée, l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) vient de distinguer des présidents de coopératives agricoles en Guinée.

C’est le site guineenews.org qui nous présente les heureux récipiendaires. Ils s'agit de Mamaïssata Keita, présidente de la Fédération des Unions maraichères de la Haute Guinée (FUMA HG), de Thierno Boubacar Kalo, président de la chambre préfectorale d’agriculture de Mamou et président de l’Union des producteurs de Soumbalako et de Foulématou Camara, présidente de la Fédération des paysans de la Basse Guinée.

Pour Thierno Boubacar Kalo, président de la chambre préfectorale de l’agriculture et président de l’UGAS (Union des groupements agricoles de Soumbalako), cette structure regroupe aujourd’hui près de 70 groupements agricoles avec 3311 adhérents dont 1500 femmes.

Ces groupements évoluent sur 322 hectares aménagés et produisent, depuis 2012, plus de 1000 tonnes de pommes de terre, de la tomate, du piment, des aubergines et du riz.

Par ailleurs, grâce aux efforts des producteurs de Soumbalako, certaines préfectures bénéficient des semences pour la production de la pomme de terre. «Nous livrons la pomme de terre à Dalaba, Pita, Labé, Tougué et Mali. Actuellement, nous expérimentons la culture de la pomme de terre en Basse Guinée dans la préfecture de Boké, en région forestière à Kissidougou et en Haute Guinée à Baro dans Kouroussa, les résultats sont satisfaisants», se réjouit Thierno Boubacar Kalo.

Le manque de débouchés continue toutefois de constituer un frein pour augmenter la production annuelle de la pomme de terre à Soumbalako. «Si nous arrivons à trouver des marchés pour écouler la production, nous sommes capables de produire 30 tonnes par hectare, soit plus de 60000 tonnes par an. C’est pour cela que nous sollicitons la remise en marche de l’unité industrielle de la conserverie de Mamou», a déclaré le président de l’UGAS, cité par guineenews.org.

Par Souleymane Baba Tounde
Le 13/01/2016 à 13h50