Belmokhtar vire 120 professeurs et refuse toute embauche directe

Rachid Belmokhtar, ministre de l’Education nationale et de la formation professionnelle.

Rachid Belmokhtar, ministre de l’Education nationale et de la formation professionnelle. . DR

Revue de presseKiosques360. Le ministre de l’Education nationale vire cent-vint professeurs de leurs postes de fonctionnaires après qu'ils ont échoué à passer le concours des compétences pédagogiques.

Le 06/02/2016 à 07h48

Le département de Rachid Belmokhtar vient de prendre une décision de taille. Ce ministère vient de virer cent-vingt professeurs qui ont été recrutés en 2011 sans passer le concours de compétences pédagogiques. Et pour cause, ceux qui occupaient déjà des postes de professeurs ont échoué à passer ce concours. C’est ce que rapporte Al Massae dans son édition de ce week-end des 6 et 7 février.

D’après le journal, ces professeurs auraient échoué à quatre reprises à passer le concours de compétences pédagogiques. Le ministère de l’Education nationale n’avait dès lors d’autre choix que de les dispenser de leurs fonctions au sein des établissements dans lesquels ils enseignaient. Selon des sources syndicales, nombreux étaient les professeurs qui ont été surpris par les résultats de ce concours, mettant ainsi en cause la transparence de cette procédure.

Aussi ces professeurs ont-ils évoqué même le fait que les fonctionnaires des départements administratifs du ministère étaient souvent admis définitivement à leurs postes après un an ou deux de leur recrutement.

Selon les sources d’Al Massae, Abdelilah Dahmane, le secrétaire général adjoint de la Fédération de l’enseignement (UNTM) a précisé qu’il était injuste d’enseigner pendant quatre ans et d’être viré par la suite. Il faut dès lors revoir la procédure administrative relative au recrutement dans l’Education nationale. Pour Abdelilah Dahmane, il faut également penser à d’autres mesures autres que le licenciement définitif des ces professeurs.

«Le département de Belmolkhtar pourrait par exemple réfléchir à l’opérationalisation de sessions de mise à niveau leur permettant de remédier à leurs lacunes. Mais le licenciement n’est pas du tout acceptable», a-t-il précisé au journal.

Par Mouna Qacimi
Le 06/02/2016 à 07h48