Exclusif. Rapatriement: voici les détails du pont aérien entre le Maroc et l’Algérie

L'aéroport d'Oujda Angad où vont atterrir les Marocains rapatriés d'Algérie à partir de ce samedi 30 mai.

L'aéroport d'Oujda Angad où vont atterrir les Marocains rapatriés d'Algérie à partir de ce samedi 30 mai. . DR

On en sait un peu plus sur le pont aérien qui sera établi, dès ce samedi 30 mai, entre le Maroc et l’Algérie pour rapatrier nos concitoyens bloqués dans le pays voisin. Les détails.

Le 29/05/2020 à 18h31

Le rapatriement des Marocains bloqués à l’étranger débutera ce samedi 30 mai avec la mise en place d’un pont aérien avec l’Algérie, comme nous l’annoncions en exclusivité.

Selon des sources informées, trois premiers groupes quitteront Alger, demain samedi dans l’après-midi. Ces groupes de 100 personnes chacun feront le voyage entre Alger et Oujda à bord de vols spéciaux de la RAM. Pour le moment, ces 300 Marocains concernés par cette première phase de rapatriement sont regroupés dans des hôtels de la capitale où ils séjournent (certains depuis plus de deux mois) aux frais de l’Etat marocain.

Ce sont également les autorités marocaines qui ont pris en charge les frais de transfert vers l’aéroport Houari Boumedienne en affrétant une flotte d’autocars et en veillant au strict respect des mesures sanitaires (désinfection, masques…).

Nos sources ajoutent que cette première opération est supervisée par le consulat général du Royaume en Algérie et dont la circonscription consulaire couvre plusieurs wilayas (régions ou provinces).

Il faut rappeler que ce pont aérien se poursuivra avec des vols dont la date n’a pas été encore fixée (mais ce sera au cours de la semaine prochaine) pour rapatrier 300 autres Marocains bloqués actuellement dans les circonscriptions consulaires de Sidi Belabbès et d’Oran. Tous ces vols seront assurés par des Boeing 737/800 de la compagnie aérienne nationale.

Les Marocains rapatriés d’Algérie seront acheminés, pour quarantaine, vers des complexes touristiques de la cité balnéaire de Saïdia à un jet de pierre de la ville algérienne de Port Say (Marsa Ben M’Hidi).

Par Mohammed Boudarham
Le 29/05/2020 à 18h31