Hammouchi dévoile les grandes lignes du projet de mise en place d’une académie de police

Abdellatif Hammouchi, patron du pôle sécuritaire DGSN-DGST, fait de la moralisation de la fonction de police une priorité absolue.

Abdellatif Hammouchi, patron du pôle sécuritaire DGSN-DGST, fait de la moralisation de la fonction de police une priorité absolue. . DR

Revue de presseKiosque360. L’Institut royal de police de Kénitra se prépare à se transformer en académie de police. Une conversion destinée à professionnaliser davantage la formation au métier de policier.

Le 18/02/2016 à 20h07

L’Institut royal de police de Kénitra est appelé à devenir une académie de police, révèle Al Massae dans son édition de ce vendredi 19 février."Une tâche qui a été confiée à l’ex-chef de la Direction de la Police judiciaire, Abdelmajid Chadili, que le directeur général de la sûreté nationale, Abdellatif hammouchi, a nommé récemment à la tête de l’Institut royal de police de Kénitra", dévoile le quotidien.

«Une initiative qui reflète la volonté de Hammouchi de renforcer la vocation académique et juridique chez les nouveaux lauréats, autant que chez les agents de police déjà opérationnels, à travers la création de nouvelles filières académiques visant à renforcer les compétences nécessaires à l’exercice au sein de l’organisation policière», explique Al Massae.

«Les nouveaux étudiants auront la possibilité d’acquérir de nouvelles méthodes d’acquisition de savoir académique en perspective de leur carrière professionnelle», relève Al Massae.

Et de préciser que, «durant cette période, les intéressés recevront des cours sur le cadre juridique de la profession, pour des interventions conformes à la loi et dans le strict respect des libertés publiques et des droits de l’Homme». Ceci sans compter les cours qui leur seront dispensés, entre autres, sur la médecine légale et la criminologie.A cet effet, l’académie de police fera appel à des universitaires et à des magistrats, ajoute le quotidien.

«L’objectif escompté de cette formation est d’améliorer la performance des services de police et de contribuer à développer le fonctionnement de la justice pénale», précise encore Al Massae qui souligne que ce cursus de formation est un préalable au passage à des exercices pratiques, notamment l’apprentissage du tir et de l’usage des armes de service.

Par Ziad Alami
Le 18/02/2016 à 20h07