L’affaire des enseignants-stagiaires tend vers un dénouement

Le wali Abdelouafi Laftit (habit traditionnel) lors de son installation par le ministre de l'Intérieur en janvier 2014.

Le wali Abdelouafi Laftit (habit traditionnel) lors de son installation par le ministre de l'Intérieur en janvier 2014. . DR

Revue de presseKiosque360. Après plus de six mois de protestation et de tension, l’affaire des enseignants-stagiaires pourrait être dénouée dans les prochains jours. En effet, le wali de Rabat-Salé-Kénitra, Abdelouafi Laftit, reprendra, ce jeudi, le dialogue avec leurs représentants.

Le 13/04/2016 à 19h29

La raison semble enfin l’emporter dans l’affaire des enseignants-stagiaires. Une affaire qui n’a que trop duré! Indubitablement, le retour à la table des négociations, ce jeudi, débouchera sur une solution qui arrangera toutes les parties.

En tout cas, le Chef de gouvernement, Abdelilah Benkirane, est optimiste. Dans une déclaration au quotidien Akhbar Al Yaoum, qui rapporte l’information dans son édition de ce jeudi 14 avril, il a affirmé que le wali de Rabat-Salé-Kénitra, Abdelouafi Laftit, devait rencontrer, mercredi soir, les représentants des enseignants-stagiaires en vue de dénouer cette crise.Et de préciser que les deux parties devraient trouver une solution sur la base de l’initiative de la société civile qui veut que les enseignants-stagiaires reprennent leurs cours pour être embauchés ensemble en janvier prochain.De son côté, Hassan Taybi, membre de la Coordination nationale des enseignants-stagiaires, a favorablement accueilli cette option comme base du dialogue pour être en harmonie avec les revendications des futurs enseignants.

Ces développements, poursuit le quotidien, interviennent suite au communiqué du Chef de gouvernement qui interdisait la marche prévue ce jeudi, tout en mettant en garde les enseignants-stagiaires contre l’exploitation de leur affaire à des fins politiques et la manipulation de leurs manifestations pour semer le trouble et provoquer des confrontations avec les forces de l’ordre.

D’ailleurs, ces dernières ont été fortement déployées, mercredi, dans les différentes zones de la capitale où des enseignants-stagiaires ont été interpellés à Bab El Had, alors qu’ils se dirigeaient vers le siège de la Fédération libre de l’enseignement, relevant de l’Union générale du travail au Maroc (UGTM).

Par Mohamed Younsi
Le 13/04/2016 à 19h29