Meurtre de l’étudiant Omar Khalek: onze mis en cause devant la justice

le défunt Omar Khalek était connu, dans les campus ou à l'extérieur, pour son militantisme en faveur de la marocanité du Sahara. 

le défunt Omar Khalek était connu, dans les campus ou à l'extérieur, pour son militantisme en faveur de la marocanité du Sahara.  . dr

Pas moins de onze personnes, dont neuf étudiants (sept à Agadir et deux à Marrakech), mis en cause dans le meurtre de l’étudiant Omar Khalek, samedi 23 janvier à Marrakech, ont été présentés devant le procureur du roi près la cour d’appel de Marrakech. Un meurtre aux relents séparatistes.

Le 30/01/2016 à 10h07

Rebondissement judiciaire dans l’affaire du meurtre de l’étudiant Omar Khalek, qui a succombé à ses blessures le 27 janvier à l’hôpital Ibn Tofail, à Marrakech, après avoir été agressé, samedi 23 janvier, aux abords de la Faculté des lettres de la ville ocre. Les coupables, au nombre de 11, dont neuf étudiants (sept à Agadir et deux à Marrakech), ont été déférés le 27 janvier devant le procureur général du roi près la cour d’appel de Marrakech, qui les a confiés au juge d’instruction, lequel a ordonné leur placement sous mandat de dépôt à la prison «Loudaya» de cette dernière ville.

Pour précision, le défunt Omar Khalek, originaire de Tinghir, fut connu pour son engagement en faveur de l'intégrité territoriale du Maroc. Un engagement qui, visiblement, n'était pas pour plaire aux activistes séparatistes qui y ont riposté par le recours à l'assassinat et de la manière la plus cruelle "agression avec des armes blanches".

Les mis en cause, d’obédience séparatiste, seront poursuivis pour «homicide volontaire avec préméditation, complicité, coups et blessures à l’aide d’armes blanches, occupation de façon illégale et squattage d’un établissement public (cité universitaire de Marrakech), en vue de planifier la perpétration d’un acte criminel».

Les onze mis en cause répondent au nom de Mohamed Rguibi, Hamza Errami, Mustapha Bouragaa, Essalek Baber et Ali Charki, El Kantaoui El Beur, Aomar Ajna (évoluant à Agadir) et El Oiafi Ouakari (désoeuvré) et Nacer Amenkour (ouvrier à Marrakech).

Par Ziad Alami
Le 30/01/2016 à 10h07