PPS: Benabdallah recherche «traître» désespérément

Nabil Benabdallah.

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Revue de presseKiosque360. Les débats, ponctuant les réunions du bureau politique du PPS, ont atterri dans les médias bien avant la rédaction du communiqué officiel, qui ne rapportait pas ce qui avait été dit et contredit. Qui a distillé ces informations? Et dans quel but?

Le 05/10/2018 à 21h23

Le bureau politique du Parti du progrès et du socialisme (PPS) souffre d’étanchéité politique. En effet, des médias électroniques sont parvenus à publier certains débats et des échanges qui ont ponctué les réunions de l’instance exécutive du parti du Livre, et qui ne sont généralement pas rapportés dans le communiqué officiel. Ce qui a scandalisé le secrétaire général du parti, Mohamed Nabil Benabdallah, qui aurait décidé d’ouvrir une enquête interne pour tirer au clair cette affaire, rapporte le quotidien Akhbar Al Youm dans son édition du week-end des 6 et 7 octobre.

Les sources du quotidien affirment à ce propos qu’un membre du bureau politique du parti serait à l’origine de ces informations. La dernière information publiée dans ce cadre faisant savoir, rappelle le quotidien, que le patron du Livre avait conseillé et demandé à ses ministres, Anas Doukkali qui chapeaute le département de la Santé et Abdelahad Fassi Fehri, aux commandes du ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la politique de la ville, d’exercer une certaine opposition au gouvernement à l’intérieur de l’appareil de l’Exécutif.

L’identité de la source de cette information avait soulevé moult interrogations au sein de l’instance exécutive du PPS. Les sources du quotidien indiquent que l’enquête ouverte dans ce sens a permis d’identifier le membre du bureau politique qui alimentait ces médias. Il sera dénoncé dans les prochains jours, ajoutent les mêmes sources du quotidien, sans donner d’autres précisions. Ce qui risque d’exposer l’instance exécutive du parti à une crise interne, à un moment où le parti a besoin de plus d’unité et de cohésion, surtout après le débarquement de Charafat Afailal du gouvernement.

Par Mohamed Younsi
Le 05/10/2018 à 21h23