Rubygate: L'ambassade d'Italie mène l'enquête

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Revue de presseKiosque360. Les déclarations du ministre Mohamed Moubdie suscitent l'intérêt des autorités italiennes qui prévoient de rouvrir l'affaire Rubygate.

Le 30/01/2014 à 22h41

L’affaire Rubygate est loin d’être finie. Après le démenti de celui qui a remis sur le devant de la scène l’un des plus grands scandales en Italie, Mohamed Moubdie, sur les colonnes de la presse nationale, Al Akhbar revient sur cette affaire dans son édition de vendredi 1er février. Selon le quotidien, les propos du ministre délégué chargé de la Fonction publique et de la modernisation de l'administration ont provoqué une véritable tornade dont les échos ont atteint l’ambassade d’Italie à Rabat. Al Akhbar avance que "l’ambassade est en train de réunir l’ensemble des éléments relatifs aux propos du ministre, concernant l’âge de la jeune marocaine Karima, alias Ruby".

Le responsable de communication de l’ambassade d’Italie aurait affirmé que "le gouvernement italien a demandé à son corps diplomatique basé au Maroc de mener son enquête, indiquant que le service de presse de l’ambassade a procédé à la traduction de l’interview de Mohamed Moubdie avec Al Akhbar". Cette traduction sera ensuite adressée aux autorités compétentes en Italie.

Ministre peu chanceux

A en croire les sources de Al Akhbar, "les autorités marocaines ont reçu une requête de la part de l’ambassade d’Italie au Maroc, conformément aux accords de collaboration judiciaire qui lient les deux pays, afin de recevoir une copie de l’acte de naissance de la jeune femme qui a causé la chute de l’ancien premier ministre italien, Silvio Berlusconi". Pour le quotidien, cela confirme le fait que les autorités italiennes prévoient de rouvrir le dossier, à la lumière des déclarations du ministre marocain. Selon Al Akhbar, "ces nouveaux éléments permettraient à la défense de demander l’enclenchement d’une nouvelle enquête judiciaire".

Depuis la publication de la fameuse interview de Mohamed Moubdie, l’affaire Rubygate défraye la chronique, aussi bien au Maroc qu’en Italie. Un intérêt de plus en plus virulant au grand dam du ministre Moubdie qui semble regretter d’avoir laissé filtrer ces quelques propos sur les colonnes du journal marocain. Depuis son sa nomination, le ministre délégué chargé de la Fonction publique ne fait pas parler de lui de la meilleure manière qui soit.

Par Sophia Akhmisse
Le 30/01/2014 à 22h41